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30 mars 2018

Interview de Thierry Herrbach-Vidal

Interview de Thierry Herrbach-Vidal tsilla s univers (02)

Thierry Herrbach-Vidal a fait ses études à Paris I Panthéon Sorbonne. Il est actuellement journaliste et vit à Montpellier. Photographe amateur depuis l'âge de 30 ans, ses compositions sont principalement intéressantes pour leur originalité et le regard qu'elles offrent sur l'actualité. Un artiste à découvrir. 

A quel âge avez-vous commencé votre activité?

De façon régulière, pour la photo de modèles, vers 30 ans. Auparavant, je faisais beaucoup de reportages.

Interview de Thierry Herrbach-Vidal tsilla s univers (03)

Comment concilier passion et vie privée?

Faut-il –et peut-on ?- considérer qu’une passion est extérieure à sa vie privée ? Je pense qu’une vraie passion est au cœur de la vie. Je me suis habitué à être un peu un « personnage public » avec mon travail d’attaché de presse, en vivant le quotidien des personnes publiques (politiciens, artistes, journalistes). C’est très difficile d’évaluer le moment où l’on est dans la sphère privée avec ces gens-là ! La photo de modèles est justement une activité intégrée à mon domaine privé, par opposition avec les photos que j’avais à faire pour des évènements publics.

Interview de Thierry Herrbach-Vidal tsilla s univers (04)

Comment définiriez-vous votre style et s’est-il transformé au fil du temps ? Quelle célèbre photo auriez-vous aimé prendre?

En faisant de la photo de modèles, j’ai appris beaucoup sur les motivations des gens, à les écouter et les respecter. Venir poser n’est pas une démarche anodine. Il y a une recherche –une demande- de construction d’une image de soi. C’est ce que le modèle attend. Photo que j'aurais aimé faire : un portrait de BREL. Quelles difficultés rencontrez-vous dans l’élaboration de vos oeuvres? La principale difficulté est de photographier quelqu’un et qu’il ressemble sur un instantané à ce qu’il « est » vraiment : timide ou extraverti, hyperactif ou calme, inquiet ou posé, etc. Je joue sur l’attitude corporelle, sur la position du regard, sur les expressions du visage ET sur la nature des éclairages. Chacun de ces éléments est porteur d’une symbolique liée.

Interview de Thierry Herrbach-Vidal tsilla s univers (05)

Quels sont vos projets ?

Si j’excepte les projets de voyages à l’étranger, qui sont une évasion et la découverte du monde dans lequel je vis (je ne suis pas un vrai « touriste »), mon projet est de continuer à rencontrer des gens, à leur être utile, et bien sûr à continuer mon activité photo. Sortir une exposition photo.

Quel est votre livre de chevet ?

Je viens de lire la plupart des livres de YASMINA KHADRA. Des romans indispensables pour comprendre l’imposture islamiste. Je lis beaucoup, tous les soirs. Je suis sur la « Route du Papier » d’Eric ORSENNA. Et je recommande les romans policiers du grand maître du genre : Michael CONNELLY. Dans l’histoire de l’humanité, quels sont les personnages que vous ont le plus marqué(e)? Pour l’histoire, j’exclus tout de suite les personnages « marqués religion », ça en fait tomber beaucoup. Alexandre le Grand, Michel-Ange, Amerigo Vespucci et Christophe Colomb, Voltaire, Lincoln, Adenauer, Mandela, Gambetta, Jaurès, Blum, Mendes-France pour les Français. Quels artistes vous touchent le plus? Peinture : globalement les impressionnistes, et puis Dali, Picasso, Chagall Cinéma : Bo Widerberg, Visconti, Pietro Germi, James Bidgood, Franco Zeffirelli, Coppola, Jacques Feyder, John Schlesinger, Altman, Truffaut, Woody Allen, Claude Miller, Denys Arcand, Pierre Jolivet, Chaplin, Fellini, Hitchcock, Antonioni, Roman Polanski, Pedro Almodovar, Jacques Tati, Vittorio De Sica, John Osborne. Il n’y a pas qu’eux ! J’aime presque tous les genres de musiques –sauf le rap, définitivement. Selon vous, quelle est l’image de la femme en ce 21° siècle ? L’image : active, compréhensive, efficace. Pacifiste. Les femmes sont les victime des religions qui sont la cause d’une grande partie des guerres et de presque tous les blocages sociaux. Une image très positive.

Quel est votre plat préféré ? 

Un steak bleu.

Quel est votre restaurant préféré ?

Maison Troisgros, Place de la Gare, 42300 Roanne, France. Inoubliable. Je l’ai découverte à l’époque où les deux frères venaient en salle en fin de service. Je me suis autorisé à aller ponctuellement, une fois, dans des restaurants exceptionnels. C’est évidemment hors de mes moyens.

Interview de Thierry Herrbach-Vidal tsilla s univers (01)

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30 mars 2018

Interview d'Inma Abbet

Interview d Inma Abbet tsilla s univers (02)

Inma Abbet a été licenciée de Lettres Modernes. Elle a étudié à l'Université de Strasbourg II. D'abord enseignante, puis traductrice, elle s'est lancée dans les arts plastiques vers l'âge de trente ans, sans toutefois abandonner sa passion des livres. 

Auto portrait, 2007

1) A quel âge avez-vous commencé vos activités?


Je dessine depuis que je sais tenir un crayon en main, ce qui a dû arriver vers l’âge de deux ans. Plus sérieusement, j’ai pratiqué le dessin et la peinture pendant longtemps, comme une chose naturelle, sans penser en faire un métier. J’accrochais mes dessins chez moi ou les offrais à des amis. Plus tard, lorsque j’habitais déjà en Suisse, à l’âge de trente ans environ, j’ai eu la chance de croiser des personnes qui m’ont fait confiance pour exposer mes dessins et tableaux. Puis, j’ai réalisé quelques illustrations, dans un cadre professionnel. Une deuxième exposition s’en est suivie il y a un mois, en France, et une troisième aura lieu en décembre prochain, de nouveau en Suisse. Cependant, ce n’est que tout récemment que j’ai décidé de m’accrocher à ce train, de continuer à ce rythme. J’ai une formation littéraire, avec une licence de lettres modernes : je me suis orientée d’abord vers l’enseignement, puis vers la traduction, que je pratique encore. À présent, j’écris beaucoup, et je continue de tenir un blog dédié à mes lectures. J’essaie de suivre ainsi ma vocation double, la peinture et l’écriture.


Portrait à la tresse

2) Comment concilier passion et vie privée?


Pour qu’il y ait la souplesse nécessaire, il faut beaucoup de liberté et d’indépendance au sein du couple et de la famille. Il s’agit, non seulement de la fameuse « chambre à soi », mais aussi d’un temps qui n’appartient qu’à nous, de moments de réflexion et de solitude qu’il faut pouvoir aménager, car le temps n’est jamais gratuit. J’ai la chance infinie, pour ces questions-là, d’être très bien entourée. Mes passions sont bien accueillies.


Interview d Inma Abbet tsilla s univers (03)

3) Comment définiriez-vous votre style et s'est-t-il transformé au fil du temps?


J’aime les lieux mystérieux, les lumières incertaines, les heures bleues… J’ai voulu refléter cela à plusieurs reprises. Ensuite, je me suis intéressée aux lignes droites, aux figures géométriques que l’on peut dégager de certains paysages des Alpes, une sorte de grandeur glacée dont j’ai essayé de garder la trace en utilisant un style qui m’est propre, qui ressemble par certains côtés au cubisme, mais en intégrant des éléments figuratifs. J’admire toujours la finesse du dessin classique, qui exige une discipline particulière, et j’aime aussi les couleurs contrastées, le fait qu’une seule nuance, ou un ensemble de nuances, puisse attirer et concentrer le regard du spectateur sur la toile ou le papier, en particulier dans les compositions abstraites.


Interview d Inma Abbet tsilla s univers (04)

4) Sur quels supports et avec quels outils aimez-vous travailler et quelle est votre technique de prédilection?


Le papier et l’eau sont les bases pour moi. Ce sont les deux éléments qui m’inspirent le plus, parce que la nature du papier, sa composition et sa texture, peuvent avoir une grande influence, parfois inattendue, sur l’aspect final d’une œuvre, sur la façon dont les pigments sont absorbés… Sans oublier que l’œuvre sur papier n’est jamais achevée, car le support reste fragile, se modifiant inévitablement avec le temps. Ces changements peuvent affecter les couleurs, les rendre plus pâles ou plus ternes. L’eau est tout aussi importante, pour diluer les pigments. J’utilise principalement des crayons aquarellables, mais également de la peinture acrylique, du pastel, de l’encre et de la gouache. Il m’arrive de mélanger tout cela dans un unique dessin pour créer certains effets.

Les paillons, crayon sur papier, 2017

5) Quelles difficultés rencontrez-vous dans l’élaboration de vos œuvres ?


Je dispose d’un espace suffisant pour peindre, et d’un bureau où je peux travailler et écrire… Mais je finis par utiliser la table de mon salon comme table de dessin, parce que la lumière y est meilleure, et je suis en compagnie de mes deux lapins, avec le désordre conséquent, car l’espace de travail d’un artiste est rarement bien rangé. Dans une phase ultérieure, il y a aussi d’autres problèmes pratiques, comme la gestion du temps et des œuvres exposées. Préparer une exposition, envoyer des tableaux, s’assurer qu’ils arrivent à destination, prendre en charge les différents frais, faire connaître un évènement, vendre des œuvres… On se retrouve vite à jouer plusieurs rôles pour lesquels on n’a pas forcément l’expérience nécessaire, et on apprend sur le tas, à partir des petits échecs, à prévoir des difficultés majeures.


Interview d Inma Abbet tsilla s univers (07)

6) Quelles ont été et quelles sont vos sources d'inspiration?


La couleur des bulles de savon ! Ce n’est pas une plaisanterie. J’ai souvent regardé avec la plus grande attention ces détails infimes : le rayon de soleil qui traverse la poussière, la bulle de savon qui, avant d’éclater, reflète les couleurs de l’arc-en-ciel, les nuages du soir qui se teintent de rose vif à l’approche de l’hiver… Ce qui rend ces expériences visuelles précieuses est la conscience de leur caractère éphémère. Les impressions sont certes fugaces, mais l’idée qu’elles continuent à briller longtemps après leur disparition me paraît très séduisante. Je dirais que ma source d’inspiration est cette trace éphémère qui, loin d’être oubliée, réapparaît de manière tenace dans le souvenir et le rêve. Cela peut être le regard d’un animal familier, ou le rire d’une personne aimée, une chanson que l’on croyait perdue, ou une promenade nocturne dans Florence ou Barcelone. Des associations de lumières, de couleurs, de parfums…

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7) Quels sont vos projets ?

Dans le domaine artistique, je réalise depuis quelque temps des collages dans lesquels j’insère des poèmes. C’est ma façon personnelle de faire appel à plusieurs sens, de combiner la peinture et l’écriture. Aussi, J’ai également dessiné des motifs destinés à être imprimés sur des tissus et dessiné des vêtements et des modèles de lingerie. Je suis en train de développer certains d’entre eux.


8) Quel est votre livre de chevet ?
J’hésiterais entre De l’amour de Stendhal et les Fictions de Borges.


Interview d Inma Abbet tsilla s univers (09)

9) Quels artistes vous touchent le plus?

Souvent, ce sont ceux qui se sont écartés des sentiers battus, et qui ont développé un imaginaire étrange et hors du commun, à partir d’une base classique. Des maîtres du dessin qui ont mis beaucoup de poésie dans leurs traits. Paul Klee est de ceux-là, mais aussi Mervyn Peake, Andrew Wyeth, M.C. Escher… Pour des plus anciens, mes goûts sont multiples, allant de la peinture japonaise aux maîtres du Trecento, en passant par le charme des Préraphaélites, d’un Vermeer ou d’un Véronèse.

10) Selon vous, quelle est l’image de la femme en ce 21° ?

Aujourd’hui nous avons des possibilités de développement incroyables et un niveau de confort sans aucune mesure avec celui de nos aïeules. À nous de nous servir à bon escient des technologies qui nous simplifient la vie, nous permettent de nous épanouir et de profiter des forces et des atouts qui nous sont propres. Pour moi, la meilleure image de la femme, à n’importe quelle époque, est celle d’une femme forte et libre. J’ai toujours personnellement vu les différences avec les hommes comme une source de richesses, et préféré la liberté à l’égalité.

Interview d Inma Abbet tsilla s univers (10)

11) Quel est votre plat préféré?

J’aime le chocolat, sous toutes ses formes et couleurs.


12) Quel est votre restaurant préféré?


Pour des raisons sentimentales : la Brasserie du Grand Chêne du Lausanne Palace.

sa page facebook : https://www.facebook.com/InmaAbbetDessinPeinture?fref=ts

son blog sur la littérature : http://inma-abbet.blogspot.fr/

 

13 mars 2018

Interview de Françoise Delmon

 Biographie

Mon enfance s'est déroulée à Paris. Littérature, peinture, musique, cinéma et sculpture faisaient partie de mon univers et je m'en suis abreuvée, dévorant les romans de la bibliothèque du salon, inventant des histoires avec les dignitaires chinois en ivoire et le faune en bronze etc... Je me suis donc tout naturellement orientée vers des écoles d'art (Lycée Elisa Lemonnier et l'École Boulle). Mon mariage m'a entraîné à Lyon où j'ai débuté comme décoratrice, puis comme professeur de Décoration d'intérieur. A cette période de ma vie, je me suis mise à compiler des informations hétéroclites et à rédiger des nouvelles, m'imprégnant de lecture ; œuvres classiques et contemporaines, B.D sans oublier les sagas de science-fiction.
En 1990, je me suis installée sur Perpignan, j'ai repris des études aux beaux-arts et ai entamé une nouvelle carrière de professeur d'art plastique. C'est en 1995 que j'ai réellement commencé à écrire dans toutes les directions en suivant les divagations de mon esprit « peuplé ».
Les sorties de mes romans. Le premier « Le silence peuplé » en 2010 une fiction historique, puis le deuxième, un policier psychologique et historique « Le rire des anges » en 2012 aux Presses Littéraires.
Trois romans vont sortir très prochainement, fin 2013 et premier trimestre 2014. (un roman, un roman graphique humoristique et un policier)

Interview de Françoise Delmon tsilla s univers (02)

1. A quel âge avez-vous ressenti le besoin d'écrire ?

A l’adolescence, je me suis mise à compiler des informations hétéroclites (documents de personnes ayant connus les deux guerres, histoires atypiques d’hommes et de femmes de mon entourage). Je rédigeais des nouvelles, des contes, des poèmes comme tous les ados et je m'imprégnais de lecture ; œuvres classiques et contemporaines, bandes dessinées, philosophie, sans oublier les sagas de science-fiction, j’étais boulimique et sortais peu. En 1990, je me suis installée sur Perpignan, j'ai repris des études aux beaux-arts et ai entamé une nouvelle carrière de professeur d'arts appliqués (art plastique en lycée professionnel). C'est en 1995 que j'ai réellement commencé à écrire des manuscrits plus conséquents dans toutes les directions en suivant les divagations de mon esprit « peuplé ».


2. Quels sont vos sources d'inspiration ?

La vie, les vies, les parcours, l’histoire, l’art, les légendes, la mythologie, l’enfance, la psychothérapie, les évènements traumatiques, les affections, les blessures et leurs cortèges de douleurs et d’espoirs. Mon esprit est un grand pourvoyeur d’idées, elles me viennent sans que je le décide. Ce sont soit des images qui me viennent à l’esprit, un petit scénario, puis je tisse une histoire, les personnages naissent, m’entraînent et me mènent où ils le désirent…
Et puis, ma vie, même si je n’ai aucune envie d’écrire « Mon Histoire perso ».

Interview de Françoise Delmon tsilla s univers (03)

3. Comment conciliez-vous votre passion et votre vie privée ?

Pour moi, j’écris bien quand je suis bien dans ma vie, j’écris rarement dans la douleur… Alors, comme ma vie a été traversée de longues périodes douloureuses, j’ai eu de longues périodes où j’ai écrit pour me soigner et non pour transmettre. Aujourd’hui, j’aime ce que j’écris et j’aime le partage avec mes lecteurs. Il est certain que pour se plonger dans mes récits je dois m’isoler, c’est un travail comme un autre et ma famille me soutient.


4. Selon vous, quelle est l'image de la femme en ce 21° siècle ?

Ce 21e siècle « le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas ! » dit André Malraux. Je pense que la femme a un rôle très important à jouer. La femme du 21e siècle est un peu multifonctions, elle se doit de parler de paix, de tolérance, de rapprochements, d’écologie, d’espoir. Le poids de la planète est entre ses mains, "L'avenir de l'homme, c'est la femme. Elle est la couleur de son âme." Dit Louis Aragon dans « Le Fou d’Elsa » en 1963. « La femme est l’avenir de l’homme » chante Jean Ferrat en 1975. La femme est le symbole de la maternité, de la sécurité, de l’amour…


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5. Partagez-vous avec vos proches ce que vous écrivez ?

Oui, bien sûr. Je parle de mes projets à mes proches et je demande leur avis. Je pense qu’ils représentent un éventail intéressant du lectorat. Et, ils sont « critiques » dans le bon sens du terme, ils me font avancer.

6. Comment définiriez-vous votre style et s'est-il transformé au fil du temps ?

Mon style est très diversifié. J’écris, depuis toujours, selon l’inspiration du moment. Je peux passer du roman historique et psychologique au polar, du conte pour enfant au roman d’ados fantastique, du roman graphique humoristique aux nouvelles, de la science-fiction au roman de Noël. J’aime surprendre et me trouver là où l’on ne m’attend pas. Mais j’ai un fil conducteur : l’espoir, l’amour, le cœur, la reconstruction, la justice. Je suis positive et fière de l’être. Je dois avouer que plus j’écris, plus je m’améliore (ce sont des lecteurs qui disent cela…)

7. Quelles difficultés rencontrez-vous dans l'élaboration de vos ouvrages ?

J’écris généralement des romans (chorales) plusieurs personnages, plusieurs époques, des feed-back. La difficulté principale est que tout s’emboite correctement (les dates, les lieux, la véracité de la vie dans les diverses époques…) Je fais des plans pour chaque roman.
J’ai toujours plusieurs projets en chantier, donc lorsque je suis bloqué sur un récit, je laisse le temps faire son œuvre et je travaille sur un autre. En ce moment, j’ai des nouvelles fantastiques, une trilogie de science-fiction (un futur proche et possible).

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8. Quelle lectrice êtes-vous ?

Je suis une bonne lectrice, mais je ne suis pas une boulimique, ni une lectrice obligatoirement dans le « mouv ». Je lis par affinité et par coup de cœur. Le hasard me conduit.

9. Quels sont vos projets littéraires ?

Ils sont nombreux et divers comme je vous l’ai précisé plus haut. Un roman graphique, un conte initiatique et fantastique pour enfant, un autre polar…. J’ai une douzaine de romans déjà commencés dans mes tiroirs. Dans ma tête, je ne compte pas !!!

10. Quels sont les acteurs que vous choisiriez pour interpréter vos personnages à qui confiriez-vous la réalisation ?

Je n’en ai aucune idée, je ne suis pas penché sur le problème, même si de nombreuses personnes m’ont dit que mes romans feraient de très bons films.

Interview de Françoise Delmon tsilla s univers (06)

11. Quel est votre livre de chevet ?

Je n’en ai pas car je ne veux pas privilégié un auteur. Il y en a tellement de fabuleux. Quand j’étais ados j’ai dévoré Les Rougon-Macquart d’Emile Zola, Albert Camus, Fortune de France Robert Merle et tant d’autre…


12. Dans l'histoire de l'humanité, quels sont les personnages que vous ont marquée ?

La grande histoire et la petite histoire m’inspirent tout le temps, comme le futur d’ailleurs. J’aime particulièrement l’antiquité, le moyen-âge, la révolution, le début du vingtième siècle et la première guerre mondiale.

13. Quel est votre plat préféré ?

Le fondant au chocolat avec sa crème anglaise.

 

2 mars 2018

Interview de Michèle Bayar

Interview de Michèle Bayar tsilla s univers (0)

Biographie : 

De père tunisien et de mère française, Michèle Bayar vit la première partie de sa vie en Algérie. Elle y côtoie les milieux traditionnalistes français et algériens et ceux, plus cosmopolites, liés à la production d'hydrocarbures. Elle aime entendre plusieurs langues bourdonner autour d'elle, se passionne pour les mythologies, étudie l'informatique.
Installée en France, elle écrit ses premiers contes pour ses enfants, et ses métaphores témoignent de la richesse culturelle dans laquelle elle a vécu. Après les contes, viennent les nouvelles, romans, scénarios. Avec Silence complice, elle aborde pour la première fois le thème de l'exil et des traces qu'il laisse dans les âmes. Elle poursuit son exploration du silence au cours des ateliers qu'elle anime, notamment avec Mémoires de silences, dans le cadre du Mémorial du camp de Rivesaltes, et revient à l'exil avec Un figuier venu d'ailleurs, roman sur le thème de la Retirada (exode espagnol de 1939).
Michèle Bayar est sociétaire de la Société des Gens de Lettres, adhérente de La Charte des Auteurs et Illustrateurs pour la Jeunesse, de la Maison des Ecrivains et de la Littérature, et elle soutient l'association Lire et faire lire.

Bibliographie Non Exhaustive :
Le bocal brisé, 17 octobre 1961/ Pour une juste réparation, éd. Gare au théâtre (théâtre).
Tekouk, contes pour après l'enfance, éd. L'Harmattan, 1995 (nouvelles fantastiques).
La Giboulée d'anniversaire, éd. Milan Presse, 1995 (conte).
L'Arbre de Noël, Tipo le Volcan, éd. Milan Presse, 1996 (conte).
La querelle des saisons, l'Étoile de mer, éd. Milan Presse, 1997 (conte).
Le coureur d'étoile, éd. L'Harmattan, 1997 (roman fantastique jeunesse).
L’art du conte, cahier d’atelier, collectif, éd. L'Harmattan, 1998 (document).
Le perroquet et le crocodile, éd. Milan Presse, 1998 (conte).
La peur du loup, éd. Milan Presse, 1999 (conte).
Kama le caméléon, Sancou la petite girafe, éd. Milan Presse, 2000 (conte).

 (source : site http://www.lr2l.fr/acteur/bayar-michele-banyuls-sur-mer.html)

Interview de Michèle Bayar tsilla s univers (02)

Interview :

A quel âge avez-vous ressenti le besoin d’écrire ?
Dès que j’ai su écrire : avec un stylo en main, je refais le monde !

Quels ont été vos sources d’inspiration ?
Mon quotidien : la guerre (d’Algérie) et la paix (genevoise)

Comment conciliez-vous votre passion et votre vie de femme?
Aisément. L’une inspire l’autre parfois…

Selon vous, quelle est l’image de la femme en ce 21° siècle ?
Kaléidoscope : tout dépend de quel point de vue on se place. J’aimerais qu’elle soit en tout point du monde celle d’un individu à part entière.

Interview de Michèle Bayar tsilla s univers (03)

Partagez-vous avec vos proches ce que vous écrivez ?
Cela m’arrive, mais plutôt après avoir écrit.

Comment définiriez-vous votre style et s’est-il transformé au fil du temps ?
Je crois que j’écris avec légèreté sur des sujets graves. J’essaie d’aller vers toujours plus de simplicité. Mon dernier roman ados “Pulsion inhumaine” vient de paraître aux Editions du Chemin, en Belgique. On le trouvera bientôt en France, j’espère ( à suivre sur mon blog http://www.bayar-michele.com )
Pour écrire ce roman, je suis partie d’une fillette fragile qui est le souffre-douleur d’un camarade de classe. C’est un rapport assez courant qui évolue avec le temps. J’ai eu envie de l’exacerber et de l’amener à s’inverser mais je ne voulais pas écrire un roman moral, ni un roman psychologique. J’ai choisi le fantastique.

Quels sont les éléments de vie qui ont induit vos choix littéraires (roman, essais etc.) ?
Le choix du sujet et c’est pourquoi j’écris des contes, des nouvelles, des romans… Pour “Pulsion inhumaine” justement, je réfléchissais au sujet et, dans le même temps, je me documentais pour écrire un petit conte sur les animaux pour le magazine Wakou. Quand je suis tombée sur la description des grenouilles-taureaux, une espèce cannibale assez effrayante importée de Californie, j’ai tout de suite pensé  qu’elles seraient plus utiles pour mon roman ados que pour un conte. J’ai donc envoyé mes personnages en classe transplantée sur Belle-île-en-Mer et je les ai confrontés à des grenouilles taureaux. Il s’en est suivi ce que tous les personnages témoins dans ce roman appellent “la nuit du drame”.

Interview de Michèle Bayar tsilla s univers (04)

Quelles sont actuellement vos sources d’inspiration ?
Mon quotidien, comme toujours. Ce que je vis, ce que vivent les gens autour de moi, ce que je lis dans les journaux. J’essaie de regarder la vie chaque jour d’un œil neuf. La mienne et celle du monde qui télescope mes peurs, mes espoirs et mes émerveillements. Les rencontres avec mon jeune public m’inspirent aussi. Et toutes les rencontres que je fais me semble-t-il.

Quelles difficultés rencontrez-vous dans l’élaboration de vos ouvrages ?
Je commence toujours par des récits très compliqués et j’épure à mesure que je réécris.

Quelle lectrice êtes-vous ?
Je lis pour mon plaisir. Il arrive qu’un ouvrage me tombe des mains. Il arrive même qu’un ouvrage me tombe des mains la première fois et soit une révélation plus tard, comme “Le monde de Sophie” que j’ai lu avec un plaisir étonnant trente ans après !

Interview de Michèle Bayar tsilla s univers (05)

Quels sont vos projets littéraires ?

En ce moment, je travaille à un roman pour adultes, une pièce de théâtre pour enfants, un conte. Les deux derniers sont des projets à quatre mains, j’aime beaucoup cette écriture plurielle qui nourrit et affine ma propre plume.

Quels sont les acteurs que vous choisiriez pour interpréter vos personnages et à qui confiriez-vous la réalisation ?
Pour “Ali Amour”, j’aimerais confier la réalisation à Michel Leclerc, Michel Gondry ou Terry Gilliam. Ils ont un univers visuel onirique qui me transporte. Et puisque je rêve, je confierai le scénario à Charlie Kauffman… le Charlie de “Dans la peau de John Malkovitch”. Côté casting… Julia Roberts que j’avais adoré dans “Tante Julia et le scribouillard” 

Quel est votre livre de chevet ?
Imparfait, libre et heureux de Christophe André (en ce moment)

Dans l’histoire de l’humanité, quels sont les personnages que vous ont marqués ?
Shéhérazade, Marie Curie, Modesta (l’héroïne de Goliarda Sapienza dans l’Art de la joie) et quelques autres, bien sûr, comme Antoine Galland, Charlie Kauffman… Lao Tsé et Bouddha !

Quels artistes vous touchent le plus?

Je crois que je suis touchée autant par les rôles que par les artistes eux-mêmes. Yolande Moreau dans le rôle de Séraphine de Senlis était très émouvante.

Quel est votre plat catalan préféré ?

La fidéua… ou la salade catalane avec des boquerones ou… écoutez, je remplis ces lignes à midi et demie et vous avez de la chance que je n’aie aucun livre de cuisine d’Eliane Comelade sous la main sinon je vous aurais fait une liste longue comme un annuaire !

Quel est votre restaurant préféré ?
J’en aime plusieurs. Aujourd’hui, je mangerai bien un couscous au Riad Mazagan à Perpignan ou bien… tiens, le temps fraîchit, vous me donnez l’envie d’un chocolat chaud, épais et parfumé.

son blog : http://www.bayar-michele.com/

Mon interview sur son blog : 

Interviews croisées - Michèle Bayar

Avec Val et Alice du site Val et Alice in Wonderland Val et Alice, vous êtes blogeuses pourquoi? On aime écrire des articles, défendre nos arguments et surtout faire partager! Es tu blageuse, Val ? Ca dépend avec qui, ça dépend quand... Si tu utilises...

http://www.bayar-michele.com

Ma nouvelle "Résurrection" publiée sur son blog : 

 

 

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