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Tsilla's Univers

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11 avril 2016

Critique de Ceux du Château, ceux du Moulin d'Hélène Legrais

critique ceux du château, ceux du moulin d'Hélène Legrais tsilla66 (01)

 

Résumé :

Rivalités inexpiables au pays de la Sardane.

Dans les Pyrénées-Orientales, à la fin du XIXe siècle. Sennen et Laurent ont grandi ensemble dans le quartier populaire du Moulin à Saint-Laurent-de-Cerdans, un village perdu dans la montagne. Sennen travaille avec son père, fabricant de clous. Laurent vit de la taille des châtaigniers, dont on tire des piquets pour les vignes. Autant Sennen est timide, autant Laurent est séducteur, mais tous les deux convoitent la même jeune fille : Marthe. Le père de Sennen incite son fi ls à se lancer dans la fabrication d’espadrilles, dont la mode est en train de se répandre. L’affaire prospère, Sennen conquiert Marthe et quitte le quartier du Moulin pour s’installer dans celui du Château, où résident les notables. Pour Laurent, c’est non seulement un affront, mais une trahison. Avec ses camarades syndicalistes du Moulin, il n’aura de cesse de fonder l’Union sandalière, une coopérative dont la principale raison d’être sera de livrer une concurrence implacable à ceux du Château…

Ainsi commence une rivalité inexpiable qui dressera l’un contre l’autre les deux hommes et leurs descendants, de l’apogée à la chute de l’industrie sandalière catalane jusqu’à son récent renouveau…

Editeur : Calmann-Lévy

Format :150*230 cm

Nombre de pages : 288

 

Critique du Livre :

critique ceux du château, ceux du moulin d'Hélène Legrais

C'est un énooooooorme coup de coeur que je vous présente aujourd'hui. J'ai littéralement été happée par la lecture de ce livre que j'ai rapidement fini.

L'écriture est fluide, et la narration est vraiment originale. En fait, chaque chapitre nous présente un personnage, une époque, une action. Sur le fil de ces rencontres, nous avançons dans l'histoire et dans l'Histoire : chaque portrait nous fait passer d'une histoire personnelle à une autre, tout en nous dévoilons l'époque dans laquelle il a grandi. Nous débutons par la vie de Laurent, Marthe et Sennen, puis nous suivons celle de leurs enfants, et de leurs petits-enfants. A chaque chapitre, nous les retrouvons, vieillis, différents. L'écriture épouse le point de vue des personnages, et l'on se dit que toute cette petite famille aurait pu exister quelque part dans les montagnes catalanes.

En débutant le récit, j'ai eu du mal à accrocher à la singularité de la narration. En effet, j'ai eu davantage l'impression de lire une succession de nouvelles et de portraits reliés les uns aux autres par une trame narrative légère, que de me promener dans un véritable roman. Contrairement à ce qu'annonce le résumé, l'industrie sandalière n'est pas seulement le contexte dans lequel prend place l'histoire, elle est aussi l'un de ses enjeux. A travers chaque portrait, l'on découvre un/des personnage(s) ainsi que le rapport des personnages à cette industrie, du côté de ceux qui habitent au quartier du Châteaux, et de ceux qui résident au Moulin. On entrevoit aussi les liens qui les unissent aux autres personnages. J'ai été surtprise par l'impression de réalité que m'a laissée le récit. Plusieurs fois, je me suis demandé ce qui était inspiré par la réalité, et ce qui avait été imaginé, tant l'illusion était prenante. Finalement, je suis devenue très vite accroc à cette chronique qui mêle fiction et Histoire.

L'histoire et les personnages sont particulièrement intéressants. J'ai aimé certains personnage (Louise, Montsé, Laurent), j'en ai détesté d'autres (Marthe), j'ai été surprise par certains (Xabi), décontenancée par l'évolution d'autres. A chaque chapitre, j'ai eu des émotions différentes : la peur lors de la guerre 39/45, la surprise lors du dernier, de la tristesse lors  de certains passages poignants. L'histoire de Louise m'a particulièrement touchée.

Le seul repproche que j'aurais à adresser à ce livre, c'est la rapidité avec laquelle nous le finissons. J'en aurais aimé davantage, ainsi qu'une fin plus développée. L'auteure ne s'est pas attardée à décrire les années 80 et le contexte actuel, alors qu'elle aurait pu et du le faire, à mon avis.

Quant aux descriptions du paysage, elles m'ont vraiment rappelé le paysage serdan. L'ambiance "carte postale" de décor est retranscrit à la perfection. Les mots sont simples et choisis, les phrases ne vous pompent pas toute votre énergie. Elles reproduisent merveilleusement les montagnes, les forêts, les personnages et le village catalan.

Critique de la couverture et de la mise en forme :

La précédente avait été bâclée, celle-ci a été plus réalisée avec plus de soin. Elle simple et évoque d'emblée l'industrie sandalière. Elle aurait aussi pu être un peu plus travaillée et nous montrer l'un des personnages ! Le photographe a réalisé une mise en scène poétique, et le contraste des couleurs retravaillé par ordinateur est tout à fait pertinent et apporte du dynamisme à l'ensemble.

Concernant la mise en forme de la couverture, je n'apprécie toujours pas : surtout la mention "France de toujours et d'aujourd'ui", parce que ça ne m'évoque pas les romans de terroirs. En fait, quand je vois cette mention, je pense aux feuilletons TV diffusés sur France 3 en plein après-midi, juste après Rex ou Inspecteur Barnaby. Peut-être que les deux séries ne sont actuellement plus diffusées, mais ce n'est pas grave.

Je pense que la collection gagnerait en visibilité en dynamisant ses couvertures terroirs avec de belles images, de belles écritures : une police calugraphiée seule n'est pas attirante. Le nom d'Hélène Legrais, et le nom du roman pourrait être mis en relief, légèrement ombré...Il faudrait aussi laisser plus de place à l'image, car elle semble avoir une moindre importance que le titre et le nom de la collection. C'est dommage : on sait très bien que les lecteurs choisissent un livre plutôt qu'un autre pour le titre ET pour l'image.

Lire un extrait :

 

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21 octobre 2015

Critique de Mon Boss et Moi d'Amandine Weber

 

mon boss et moi d amandine weber tsilla aumigny

 

Mon boss et Moi, Amandine Weber

Présentation :

Edition : Sudarènes éditions 

Format : 14,8x21 cm. (A5)

Nombre de pages : 646 

Résumé : Quand on regarde ma vie, on doit se dire que j’ai tout pour être heureuse. Non mais, franchement, ce n’est pas de la prétention ni rien (quoique si… peut-être un peu… mais là n’est pas la question !) mais je suis jolie, jeune, super intelligente (et pleine de sarcasme !), j’ai une famille adorable et des amis que j’adore… Et je travaille pour le grand, le magnifique, le charismatique Jonathan Beresford. Mon patron… ce c*****d (oui je me censure toute seule, Maman m’a dit qu’il ne fallait pas dire de gros mots d’abord !) de playboy, arrogant et… j’en sais rien mais en tout cas il l’est ! Cet imbécile me pourrit la vie. Il me met tout le temps dans des situations impossibles et le pire est qu’il ne s’en rend même pas compte. Trois ans que je travaille pour lui… et je ne sais pas pourquoi je reste. Je ne dors presque plus, je bosse comme une tarée, droguée au café et je déteste Beresford quand je ne loue pas son génie.Bon, ok, j’avoue… je suis accro à mon job. Je suis un cas désespéré.

Critique :

Je propose d'emblée que ce livre soit remboursé par la sécurité sociale. C'est de la bonne humeur en barre. L'histoire est somme toute banale, limite clichée, et d'ailleurs, on s'en fout. On sait qu'Emma et son patron vont finir ensemble, comme le seront Hugh Grant et toute partenaire de sexe féminin dans toute bonne comédie romantique qui se respecte. Au début de l'histoire, Emma hait son patron, mais adore son job. Elle est l'ombre d'un multimillionaire de génie, Johnatan, qui pour m'a part, m'a surtout rappelé Mr Tony Stark, aka Iron man. Sauf que Johnatan ne secourt pas le monde dans une armure en métal. Mon Boss et Moi déroule donc avec finesse et humour les aventures d'une secrétaire rousse qui finit par côtoyer de TRES près son boss. Tout nous est raconté à la première personne, exception faite des bonus relatés par Jonathan.

En suivant le fil des pensées d'Emma, on suit ses déboires, ses soirées trop alcoolisées, ses copines folles, ses aventures dans le monde de la finance...et on ne s'ennuie pas. On rigole toutes les deux pages, et certaines répliques sont carrément cultes. La légèreté de ton est assumée, l'héroïne ne se prend pas toujours au sérieux, comme l'ensemble des personnages d'ailleurs. Je me suis parfois demandée s'il n'y avait pas du vécu dans cette histoire, tellement les personnages et les échanges sont réalistes. D'habitude, Amandine Weber fait ses rêver ses lecteurs avec de la romance historique, et elle a le don de bien le faire. Dans ce livre ; elle les fait mourir de rire et je crois que je préfère ce style, qui lui convient parfaitement. C'est tout fait le genre de livre que j'aurais adoré lire adolescente, à l'époque où je dévorais des fanfictions. Ce livre est doté de tous les ingrédients qui font les bonnes fanfics : bien écrit, avec des passages érotiques, des personnages principaux qui s'aiment et qui se haïssent, du champagne, du café, des soirées mémorables, et surtout, une fille forte et indépendante qui s'assume. 

Livre à lire et à se faire rembourser par la sécurité sociale, donc !

19 avril 2015

Critique de Nous tous sommes innocents de Cathy Jurado-Lécina

 

Source: Externe

 

Nous tous sommes innocents

  • Auteur : Cathy Jurado-Lécina
  • Editeur : Aux forges de Vulcain
  • 205 pages

Résumé :

Les Passereaux, mai 1958. Jean est un jeune paysan qui aime inventer des histoires, rêve de devenir instituteur et de s’installer à la ville. Il espère un ailleurs, mais on ne choisit pas sa vie, aux Passereaux, et tout semble vouloir s’acharner contre ses rêves : le père de Jeannot qui lui refuse de quitter la ferme, la famille d’Odette qui s’oppose à ce que Jeannot l’épouse, la guerre d’Algérie, qui ne le rendra pas indemne. Acculé, Jean se ferme au monde au point de glisser dans la folie.
Roman du tourment, inspiré d’une histoire vraie, Nous tous sommes innocents raconte l’histoire déchirante d’un homme cerné par le tragique et, dans son regard, le destin d’une famille qui porte en elle le ferment de sa propre malédiction. Sommes-nous tous innocents ? Comment, jusqu’à son dernier souffle, un homme peut-il essayer de faire sortir ce cri qu’il porte en lui ?

Critique :

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J'ai lu beaucoup de livres. Je lis de tout : du pamphlet, de la poésie, des romans, des pièces de théâtre, des articles...J'ai lu beaucoup, je n'ai pas tout lu. Pourtant, peu de livres m'ont fait autant d'effet que celui-là.

Je dois tout de même vous faire une confession : au début, j'ai eu du mal à accrocher. Je n'ai pas du tout aimé le type de narration proposé. Le ou les narrateurs raconte cette histoire en employant un "on" quasi Flaubertien (Flaubert, mon amour, si tu m'entends là où tu es). Je m'explique : le premier chapitre de Madame Bovary (livre tant aimé, tant haï par nos chères têtes blondes) débute par la description de Charles Bovary, et plus précisément, par son arrivée lors de son premier jour d'école. Le petit est tellement impressionné et timide qu'il ne parvient même pas à prononcer correctement son nom, déclenchant ainsi l'hilarité générale. La description est faite par un ou des narrateurs, qui sont vraissemblablement les camarades de Charles. Les narrateurs ou le narrateur emploie un "on" qui n'aura plus aucun échos dans le reste du roman. Oui, oui, vous avez bien lu. Le narrateur du premier chapitre n'apparaît plus dans les chapitres suivants, comme s'il avait disparu.

Ici, le narrateur ne disparaît pas, jamais, le "on" est présent du début à la fin du roman. Il désigne les villageois qui peuplent le bled dans lequel se déroule le récit. Au début, ce "on" m'a perturbée, je me demandais "Mais pourquoi a-t-elle fait raconter cette histoire par les paysans du coin?" Surtout que ce roman me semblait relativement banal : Jeannot rêve de devenir instituteur, mais ce n'est pas dans les projets de ses parents, qui habitent dans un trou paumé où ils élèvent des vaches et des poules. Jeannot a deux soeurs. Claudine, qui fricotte avec médecin de Pau, et Paule, qui souffre d'un "mal" mystérieux. Paule aime chanter toute seule devant sa fenêtre et s'enfuit souvent à travers champs. Elle a un problème psychiatrique, les narrateurs ne livrent que peu d'informations sur le sujet. En résumé, la vie de Jeannot, loin d'être idéale, n'était, à ce stade du récit, pas vraiment palpitante.
Il me fallut trois semaines pour lire les premiers chapitres qui instaurent le cadre que je viens de vous décrire.
Il me fallut seulement quelques heures pour terminer le reste du roman.

Paule tombe enceinte, et a été violée, mais refuse de dire par qui.

Jeannot part à la guerre, et en revient différent, changé. En fait, il est devenu complètement paranoïaque.

Claudine rompt avec son médecin, mais ils finissent par se remettre ensemble.

Le père de famille pète littéralement un câble.

La mère semble impuissante, prise dans les feux de cette tragédie.

Le chant des narrateurs se mute peu à peu en chanson funèbre, à la manière d'un choeur qui conterait une tragédie sous forme romancée.

La folie imprègne peu à peu chacun des personnages, comme s'ils devenaient possédés par elle. C'est une folie terrible, qui va au-delà même de la simple maladie mentale. Cette folie est le manque d'amour. Cette folie, c'est la solitude qui se fait grandissante à chaque nouvelle page, mais aussi la démence de la condition humaine. Les émotions sont terriblement intenses, elles m'ont emportée, entraînée, enchaînée avec elles, dans leurs tourments. J'ai eu la nausée en lisant certaines descriptions, j'ai pleuré, j'ai eu la sensation, comme Jeannot, d'avoir été trahie quand j'ai compris qui était le coupable du viol de Paule.

La lecture a été une expérience violente et puissante, j'ai adoré.

C'est, je le crois, la première fois que l'expérience de la lecture me pousse aussi loin. Je remercie l'auteur et son éditeur pour ce moment.

Personnellement, je vous dirais que ce livre n'est pas pour "tout le monde", enfin, pas pour les personne qui ont envie "de lire des livres pour rêver". Le rêve n'a pas sa place dans cette tragédie noire.

Nous tous sommes innocents n'est pas livre, c'est un gouffre. Pour le savourer, il faut avoir le courage de sauter dedans. La lecture ne pourra pas vous laisser indifférent(e).

 

5 mars 2015

Critique de L'arme de mes maux, l'encre de mes yeux d'Amedee Zurri

Source: Externe

 

Amedee Zurri,

L'arme de mes maux, l'encre de mes yeux

  • Broché: 80 pages
  • Editeur : Crayon de mine Editions

Résumé :

Auteur des lignes de sa vie
Meurtrie par des pleurs et des cris
Elle verse l’encre de son cœur
Dans des lignes de bonheur,
Essuyez ce qui vous reste de larmes
Et laissez entrer en vous le charme…
Zeste d’une vie faite de mots
Utopie qu’elle transforme en chaos
Rêve de paradis et d’enfer
Réalité écrite en milliers de vers
Invitation à de nombreux «Je t’aime»

Extrait :

Portrait
Je suis née en Avignon, un 4 février
J’ai passé mes premiers instants
Au milieu des champs d’oliviers,
Bercée par l’air des cigales,
Pas des pleurs, ni des chants,
Simplement des mélodies amicales,
Me laissant m’évader, m’enfuir,
Dans l’ombre de mes songes,
Premier éclat de mes délires.
La sève de mon existence,
A coulé entre mensonges,
Ou d'immuables silences.
Et un jour tous mes maux
Sur papiers, sont devenus mots…
Toujours mes sens à l’affût
J’entends et vois autour de moi
Un monde qui ne sait plus
Ni comment, ni où il va…

Critique :

Ce recueil n'est pas extraordinaire mais il pourra parler à chacun. Le style est simple et accessible. Certaines phrases accrochent beaucoup plus que d'autres, comme certains poèmes. J'ai adoré certaines strophes mais d'autres auraient pu être supprimées. Pour autant le recueil n'est pas inégal et l'auteur nous fait partager ses émotions avec des mots bien trouvés. Les poésies sont rythmées mais pas nécessairement versifiées. Le recueil se lit rapidement et j'ai passé un agréable moment. L'écriture est prometteuse. En effet, ce livre est la première publication de son auteur. Les poèmes ont été rédigés entre ses 13 et ses 23 ans. Le style aur a eu elle temps de mûrir pour le prochain que j'attends avec impatience.

*Retrouvez là sur :

son blog : http://amedeezurri.blogspot.fr/

Parlons Livres : http://parlons-livres.blogspot.fr/

23 janvier 2015

Interview Liroy est animateur

 

Liroy est animateur tsilla's univers (02)

 

Rémi Leroy est un youtuber qui propose des vidéos sur le monde de l'animation ! Un sujet peu traité, mais porteur. Rémi y explique et détaille avec dérision le monde merveilleux des colos et des accueils de loisir. Le tout est parfois très touchant. Lui-même est animateur depuis 2009. Ancien étudiant des Beaux-Arts, il s'est finalement tourné vers le sport, puis, est devenu animateur. Portrait de ce touche-à-tout dynamique.

A Quel âge avez-vous commencé vos activités?

J’ai commencé mes vidéos il y a peu de temps, en juillet 2013, ça fait à peu près un an et demi. A l’époque j’avais déjà un bon quart de siècle. Mes débuts dans l’animation remontent à Août 2009, une prise de conscience l’année de mes 21 ans.

Quelles ont été vos influences et quelles sont-elles aujourd'hui?

Je n’ai jamais réellement suivi le mouvement que certains youtubeurs ont pu lancer. Bien sûr, je n’ai pas pu échapper au phénomène Norman. C'est alors en voyant ses vidéos que je me suis dit que s’il y avait un message à faire passer sur l’animation, c’est visuellement que ça se ferait. Le plus étrange dans tout ça, c’est que depuis que je crée des vidéos, c’est seulement maintenant que je m’intéresse aux autres youtubeurs et m’en inspire.

Sur quels supports et avec quels outils aimez-vous travailler et quelle est votre technique de prédilection?

Pour ce que je fais, je ne suis armé que d’une caméra, d’un ordinateur et d’un logiciel de montage vidéo. Rien de plus à ajouter là-dessus.

Quelles difficultés rencontrez-vous dans l’élaboration de vos œuvres ?

Mis à part une panne d’inspiration, je suis plutôt à l’abri. Mais si je devais citer quelques difficultés, cela serait peut-être :  les conditions climatiques qui régulièrement produisent plus ou moins de lumière dans mon appartement et les voitures, camion, bus et autres qui font un bruit de bétonneuse en passant devant chez moi au moment des tournages.

Quels sujets aimez-vous traiter et comment le faites-vous ?

On ne parle pas de l’animation de nos jour, et si on en parle il n’y a rien de flatteur a ce sujet. L’image de l’animation y est plutôt dégradante… Le but de mes vidéos est de sensibiliser le monde sur la vie de l’animation moderne. Après, les sujets d’animation sont divers et variés (les inventaires, les enfants, les parents…), et il y a encore une multitude de choses à exploiter (animation des seniors, du handicap etc…).

Liroy est animateur tsilla's univers



Quels sont vos projets ?

Dans un premier temps, continuer les vidéos puis pourquoi pas réaliser un One Man Show sur ce thème. J’ai encore des milliards de projets qui fulminent dans ma tête, mais je préfère garder le suspens.

Comment concilier passion et vie privée ?

Je n’ai pas réellement de soucis à concilier les deux, car j’ai un entourage qui me soutient et m’encourage à continuer mes projets. Quant à ma vie professionnelle, elle n’est pas un problème pour tourner et élaborer mes vidéos au contraire, elle me permet d’enrichir celles-ci et de toujours avoir de nouvelles anecdotes et idées à explorer.


Quel a été votre parcours professionnel ?


A la base, orienté dans le monde de l’illustration et de la bande dessinée (je suis un ex étudiant des Beaux Arts de Tournai), je me suis orienté ensuite dans le monde du sport jusqu’à en être diplômé d’état en perfectionnement sportif. Au cours de ce cursus, j’ai également emprunté le chemin de l’animation à travers le BAFA (brevet d'animateur), suis devenu animateur puis formateur. Aujourd’hui je jongle entre mes trois passions.

Quel est votre film préféré ?


J’en ai énormément à donner qui pour moi sont au même niveau (Retour vers le futur, Les Batman de Nolan …) , mais puisqu’il faut n’en choisir qu’un, je dirais Ghostbuster le premier  bien sûr ! Petit instant nostalgie.

Quel est votre livre de chevet ? 

Bien sûr ça serait une bande-dessinée !  Je dirai Maus d'Art Spiegelman. Elle raconte l’histoire d’un juif lors de la seconde guerre mondiale. Une histoire vraie et touchante où les protagonistes sont caricaturés en animaux, ce qui image beaucoup l’histoire. (Les Allemands sont représenté en chat  et les Juifs en souris ..)

Quel est votre plat préféré ?

Les tomates farcies  de ma mamie ! Et d’ailleurs, personne n’égale mamie !

Quel est votre restaurant préféré ?

Un restaurant appelé « Le Pavé Gourmand » qui se trouve dans ma ville natale. Un vrai bonheur ! Si vous y allez , n’hésitez pas à me passer un coup de fil pour m’y inviter !

Liroy est animateur tsilla's univers (01)

Son compte Youtube : https://www.youtube.com/channel/UC9oQ45qtAWtG29QzFhimkhA

Facebook : https://www.facebook.com/LIROYestAnimateur

Ce texte a été relu et corrigé par Magdeleine Goutierre

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13 janvier 2015

Critique Le néant de Luigi Manzini

Source: Externe

Auteur : Luigi Manzini
Traducteur : Aurélia Morali
Editeur : Aux forges de Vulcain, Paris, France

Résumé :

Au milieu du dix-septième siècle, une querelle agite les milieux intellectuels et libres penseurs de Venise, Bologne et Paris : qu'est-ce que le néant ? L'initiateur de cette querelle est un ecclésiastique bolonais, Luigi Manzini, qui prononce un discours sur ce sujet à Venise en 1634. Selon lui, le vide est le fondement des principales activités humaines. Dans ce texte révolutionnaire, Manzini, posant l'existence du néant comme limite infranchissable à la connaissance humaine, préconise une nouvelle conception de la vérité, fondée non plus sur la certitude divine ou sur l'autorité des Anciens, mais sur la raison et l'intelligence, et réexamine ainsi toutes les activités humaines dans la perspective de leur rapport au néant : la philosophie, la théologie, la politique, la justice, la grammaire, les arts, la guerre, etc.
Car réfléchir au néant, pour Manzini, est le moyen qu'ont les esprits libres et novateurs pour parvenir à la vérité.

Luigi Manzini est né à Bologne en 1604. Entré dans l'ordre des Bénédictins en 1620, il fait des études de théologie et de philosophie. Il séjourne à Rome, à Venise et à Bologne où il tient la chaire d'humanités à l'université. Écrivain prolifique, il est l'auteur d'une oeuvre considérable : poèmes, romans, fables, pièces de théâtre, essais philosophiques. Par sa diversité et sa richesse, sa pensée est l'une des plus fascinantes de l'âge baroque italien.

Critique :

Déception, voilà, c'est dit. Je crois que ce mot est le plus apte à retranscrire le sentiment de ma lecture. 

Emballée par Prométhée Vagabond, j'étais enthousiaste à l'idée de découvrir un philosophe du XVIIème. Lors de mes études, j'ai mangé de la Littérature du XVIIème siècle jusqu'à l'overdose, et je lui reconnais un charme et une ivresse de l'antiquité qui me séduisent.

Le XVIIème siècle est une période charnière en philosophie : l'apogée d'une pensée classique durant laquelle fleurissent parallèlement, des pensées plus libres. Leurs précusseurs sont Rabelais, Montaigne, et tous ces grands humanistes qui ont eu à coeur de mettre l'homme au centre du monde, mais pas la femme. Comme ce fut aimable de leur part.

Secrètement, j'adore détester Rabelais, car je le trouve à la fois drôle et lourd, savant et pesant, engagé et détaché du monde...Un éloge paradoxal à lui tout seul. Parlons-en, des éloges ! L'éloge paradoxal est adulé à cette période. Le pincipe est simple : le sujet qui reçoit les compliments est en fait celui que l'auteur critique. Sous la plume de Rabelais, l'argent devient le nouvel ordre du monde (c'est tellement mieux que l'Humain, voyons !), l'esclavagisme est encensé par Montaigne (Ah ! Quoi de mieux que la barbarie et l'exploitation de l'Homme par l'Homme ?) et le néant... reste néant chez Manzini.

J'avais certaines attentes, l'éloge paradoxal en faisait parti. Et puis, non, pas d'éloge paradoxal, pas d'éloge tout court en fait. Je ne trouve pas de quoi me rassasier, le texte est exempt d'humour, de satire, d'ironie... de tout ce qui me donne l'eau à la bouche, qui enrobe la mixture et la rend savoureuse... Pas de tonalité comique, accrocheuse, ou même véritablement personnelle, Manzini nous offre un dîner, ni chaud, ni froid, mais plutôt tiède. Il pose en fait son opinion comme une dinde mal farcie sur la table. Bon appétit.

Le plat principal est assez pauvre, mais heureusement, l'appendice vient l'agrémenter d'explications lumineuses. Y avait-il donc besoin d'éclairer une notion aussi obscure ? Oui, car Manzini reste assez flou sur l'idée qu'il défend. Ainsi, le néant originel aurait-il existé avant le cosmos, et il serait à la fois originel et éternel, parfait et absolu comme Dieu. (Je vous résume vingt-cinq pages en une ligne, m'en voudrez-vous ?). Toutefois, les questions que le lecteur se pose (Qu'est-ce que le Néant : l'absolu rien, la négation de tout ? Le monde est-il vain au point qu'il faille en déduire que le néant l'a précédé, ou au contraire, enfanté ? Si oui, pourquoi ? Comment ?) restent non éludées (il faut donc poursuivre en lisant Sartre et Heiddeger...).

Je n'ai pas été du tout convaincue par ce discours, pourtant, je suis vraiment bon public. Autant, j'aime le néant d'Heiddeger, autant, je n'ai pas du tout accroché à celui de Manzini. Chez Heiddeger, l'être et le néant sont union. Pour Manzini, le néant est tout simplement l'origine de tout, même de l'Homme.

Cependant, je dois reconnaître une qualité essentielle à cet écrit. Manzini a peut-être posé ce discours sur la table comme une dinde, mais il l'a fait avec ses tripes ! Hisser le néant à la hauteur de Dieu au XVIème siècle, c'était comme de refuser de laisser sa place à un blanc dans un bus en 1955, dans une Amérique qui maudissait Kerouac et qui souffrait de l'Apartheid. Même si ce discours n'est pas extraordinaire d'un point de vue rhétorique, eût-il fallu son pesant de courage à son auteur pour le produire. Peut-être est-ce aussi la raison pour laquelle il me paraît si fade, la saveur est dans le geste, pas dans le rendu...

Au vu des récents évènements politiques (#jesuischarlie), je me permets de rééditer cette critique, et d'y apporter de nouvels éloges. Si la lecture ne m'emballe toujours pas, je dois lui reconnaître une grandeur que d'autres textes n'ont pas. Pourquoi ? Manzini déballe son point de vue sans fioriture, sans provocation, sans humour, soit. Toutefois, ses mots sont forts, ses mots ont une valeur : celle d'affirmer une pensée à contre-courant de son époque. Manzini n'est pas le Charlie Hebdo de l'époque, mais il fallait en avoir dans la plume pour coucher ces mots et oser les dire, dans un contexte de guerre, dans laquelle l'homme était en crise de (mauvaise) foi !

 

 Ce texte a été relu et corrigé par Magdeleine Goutierre

1 janvier 2015

Interview de Dominik Nasshan

Interview de Dominik Nasshan tsilla66 (01)

Ce jeune nantais a participé et gagné le concours pour illustrer la couverture du roman "Des cendres dans les bulles" (d'un très bon auteur que je vous recommande fortement...). Créatif et minutieux, c'est surtout sa polyvalence qui a retenu mon attention. Portrait de Dominik Nasshan, un graphiste qui a du talent et de l'avenir...

I- L'Artiste

A Quel âge avez-vous commencé vos activités?

Je ne sais plus trop, lors de mon adolescence. Depuis que je sais correctement me servir de l'informatique, j'ai toujours adoré télécharger et essayer de maîtriser divers logiciels. J'ai tout essayé, la 3D, la vidéo, la photo, la retouche photo, etc. Et je me suis arrêté sur Photoshop, logiciel que j'utilise maintenant le plus fréquemment.

Quelles ont été vos influences et quelles sont-elles aujourd'hui?

Au départ je ne connaissais pas grand chose à cet univers, je n'avais alors pas vraiment de marques, d'idées et d'influences, vu que c'était un tout nouveau domaine pour moi, donc mon inspiration venait plutôt des différents tutoriels que j'ai utilisé afin de me familiariser au logiciel. Depuis, au fur et à mesure, j'ai découvert quelques artistes, dont le style me plait énormément et dont j'essaie de m'inspirer dès que je peux: Ben Heine, Viktor Hertz pour les artistes dit "2.0", mais sinon j'ai une grande admiration pour le travail de John Alvin par exemple, et je sais qu'il me reste encore beaucoup d'artistes à découvrir.



Sur quels supports et avec quels outils aimez-vous travailler et quelle est votre technique de prédilection?

Comme dit précédemment, mon logiciel par défaut est pour le moment Adobe Photoshop. Et j'essaie de m'étendre sur Illustrator, et j'ai déjà également travaillé avec Indesign. Je reste sur la suite Adobe, qui est pour moi, et la plupart des gens la suite la plus performante dans ce domaine. Ensuite, j'ai comme la plupart des personnes dans ce domaine, mon iMac, ainsi qu'une tablette graphique. Après je n'ai pas vraiment de techniques de travail, je commence par une ébauche, une idée qui souvent est plutôt mauvaise, ensuite je travaille cette idée au fur et à mesure. Cela peut prendre du temps mais au final, j'arrive souvent à quelque chose de totalement opposé à mon idée de départ, mais qui, pour moi, sera toujours pile dans la vision que je me faisais de mon travail. Je découvre tout le temps par hasard, de nouvelles fonctions sur Photoshop, que j'essaie d'utiliser dans les travaux.

Interview Dominik Nasshan (02)


Quelles difficultés rencontrez-vous dans l’élaboration de vos œuvres ?

Les trous blanc. Le manque d'inspiration, ou le fait de ne pas savoir comment élaborer l'idée précise que j'ai en tête. Après, ça vient grâce à mon entourage, qui souvent essaie de me trouver des idées, à m'inspirer. A me trouver divers concours, afin d'étendre mes capacités sur ce logiciel et dans ce domaine. Je tiens tout de même à remercier une personne en particulier, car je vois qu'elle a à cœur de me voir réussir, et ça fait plaisir à voir. L'inspiration, après, vient ou ne vient pas, il m'est arrivé de me mettre au travail en pleine nuit, parce que je venais d'avoir une idée juste avant d'aller me coucher.

Quels sujets aimez-vous traiter?

Je n'ai pas de sujet en particulier. J'aime toute sorte de défis, que ce soit de m'inspirer du travail d'un artiste, ou alors dans un domaine totalement nouveau, comme j'ai pu le faire pour ta couverture de livre. Du moment que je me fais plaisir en travaillant, et que je crée quelque chose qui plaise, et qu'on me dise que c'est réussi, ça me suffit. J'aime que l'on m'impose un sujet que je sache le maîtriser ou pas, au final, en passant du temps dessus, j'arriverai quand même à mes fins, et à un travail abouti.

Quels sont vos projets?

Pour le moment je suis en formation de designer graphiste, avec option retouche numérique et bande dessinée. Après c'est encore vague, je veux travailler dans ce milieu, voire créer ma boîte, mais dans l'idée cela reste encore flou. Faire de la pub resterait mon premier choix, de par mon admiration pour toute les différentes publicités, mais après, j'aimerais bien un jour sortir une bande dessinée, et également rester comme j'ai déjà pu le faire dans la création de logos et chartes graphiques pour les entreprises, car rien n'est plus gratifiant que de voir son travail accompli, et de donner son travail à l'image d'une entreprise. Pour le moment mon but est de faire du graphisme, mais j'aimerais bien m'y produire dans diverses branches de ce domaine.

Interview de Dominik Nasshan tsilla66 (04)


II- L'Homme

Comment concilier passion et vie privée?

En travaillant chez soi c'est tout de suite plus simple... Ça fait partie de mon mode de vie. Bon maintenant j'ai un travail à côté, qui n'a rien à voir avec mon projet professionnel, donc l'important maintenant c'est en rentrant de me motiver à travailler mes cours, afin de suivre mon parcours. Mais j'ai jamais eu de problème afin d'allier la vie privée et la passion, pour le moment le fait de travailler sur mon ordinateur est assez éphémère, je n'ai plus vraiment le temps, mais en ayant retrouvé un rythme correct, tout ira bien. Après il m'est arrivé de travailler en m'amusant avec des amis, en mélangeant des idées, afin de créer des œuvres à deux, donc je peux dire que ma passion, est une part de ma vie privée, vu que je mélange les deux.

Quel a été votre parcours professionnel?

J'ai étudié en STG, option comptabilité et finances des entreprises. Je me suis perdu, et ai arrêté en cours de chemin, afin de m'orienter dans ma voie. J'ai fini par m'inscrire chez Lignes et Formations, une école artistique par correspondance, ou je peux financièrement suivre, et travailler quand j'ai le temps.

Quel est votre film préféré?

N'en citer qu'un seul serait compliqué, vu le nombre de films que je regarde. Mais j'ai une certaine attirance pour les films historiques, ou alors tirés de faits réels. Mais après il est vrai que comme tout le monde, les films Fight Club, American History X, un bon Tarantino seront toujours regardés avec plaisir ! Mais je n'ai pas un film préféré en particulier, cependant les deux derniers bons films que j'ai vu étaient Captain Phillips, et Prisoners.

Interview Dominik Nasshan (03)


Quel est votre livre de chevet?

La tout de suite, ça n'est pas un livre, mais plutôt la série BD de Walking Dead que je trouve très détournée de la série TV, et du coup je n'arrive plus à décrocher !

Quel est votre plat préféré?

En tant qu'étudiant qui se respecte... Les pâtes ! A toutes les sauces possibles et imaginaires. Enfin c'est parce que je n'ai pas vraiment le choix, mais après, non, tant que c'est un plat bien préparé, je le mangerai, un bon bout de poisson, ou une bande viande ne sera jamais de refus !

Quel est votre restaurant préféré?

Au restaurant, j'y vais tous les 36 du mois, en ce moment c'est plutôt Kebab ou Subway... Mais des que je peux manger un petit repas asiatique, je ne me gêne pas !

Sa page facebook : https://www.facebook.com/DominikGraphie?fref=ts

Ce texte a été relu et corrigé par Magdeleine Goutierre

 

19 décembre 2014

Interview de Jérémi Lavergne (La faille du Film)

 

Interview la faille du film tsilla 66 (03)

 

 

La Faille du Film est un concept original dans l'Univers Youtube. Il s'agit de décripter les incohérences des films sans pour autant y apporter un jugement de valeur. Son propriétaire et inventeur, Jérémi Lavergne, a accepté de répondre à mes questions. Portrait de cet étudiant en école d'ingénieur.

 

 

Quand as-tu commencé ton activité et comment l'idée t'est-elle venue ?

Je remarque souvent (au cinéma notamment) de nombreuses incohérences dans le scénario, le jeu d’acteurs, les réactions des personnages. Incohérences sur lesquelles je rigole et fais souvent des blagues après avec des amis. L'un d’entre eux m’a d’ailleurs donné l’idée de créer une chaîne YouTube, juste pour lancer le concept !

Au cours de l’été 2013, nous avons essayé avec un camarade de faire quelques vidéos humoristiques sur YouTube. La chaîne (qui est aujourd’hui celle de La Faille du Film) s’appelait à l’époque RZQT. Le concept, assez peu original, n’a pas vraiment fonctionné. Ce n’est qu’en septembre 2013 que j’ai lancé La Faille du Film sur YouTube.

 

Quels sujets/thèmes préfères-tu traiter et pourquoi ?

 

Le cinéma, pas dans les techniques de production, mais plutôt de critique du résultat produit. Une critique ironique et de mauvaise foi histoire de sortir un peu des sentiers battus, bien entendu. J’aimerais aussi un jour réaliser le même travail pour les séries télévisées, qui ne sont pas en reste au niveau des incohérences à tout niveau.



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Quels sont tes techniques et outils de prédilection ?

 

C’est très simple pour le moment : une GoPro, un logiciel de montage, un film soigneusement choisi, et beaucoup de temps devant soi. Je n’ai pas encore de techniques particulières, nul doute que cela évoluera au fur et à mesure du développement de ma chaine sur YouTube !



Quelle vision de l'Art ou du monde souhaites-tu transmettre à travers ton travail ?

 

Je ne le vois pas vraiment sous cet angle. Un film est pour moi autant un produit commercial qu’un divertissement. Et à ce titre, il est tout à fait logique de s’attendre à une bonne qualité du produit fini, surtout que celui-ci est très loin d’être gratuit ! La Faille du Film est un moyen différent d’aborder le film, de rigoler et, paradoxalement, de faire réfléchir les spectateurs sur celui-ci , de leur faire prendre un peu de recul, même si ce n’est pas le but initial.

 

Interview la faille du film tsilla66 (02)

 

Quels sont tes futurs projets ?

 

Je suis actuellement en école d’ingénieur, donc obtenir mon diplôme !

Sinon concernant La Faille du Film, je veux faire évoluer le concept et la chaîne le plus possible. Cela passera notamment par une amélioration continue et conséquente de la réalisation, du montage et de l’écriture des épisodes.



Comment concilier passion et vie privée ?

 

Il suffit de s’imposer quelques petites limites, pour le moment rien d’insurmontable bien entendu. Ma communauté connaît pas mal d’informations sur moi, mais probablement pas les plus personnelles, ce qui est tout à fait normal ! Ce n’est absolument pas intéressant, et ce n’est pas ce pourquoi autant de monde apprécie mon travail !

 

 

Quel est ton...plat préféré, livre de chevet, restaurant préféré ?

 

J’aime beaucoup le porc au caramel, que je peux faire moi-même d’ailleurs. Je suis actuellement en train de (re)(re)(re)… lire les Harry Potter (je retombe en enfance), et je n’ai pas de restaurant préféré, cela varie !



Quelles ont été et quelles sont tes influences actuelles ?

 

Mes influences sont surtout d’autres YouTubeurs qui m’ont donné envie de commencer à faire des vidéos : je pense notamment au Joueur du Grenier, à Antoine Daniel, et dans une moindre mesure Cyprien et Norman (dans leurs bonnes années).

Je trouve que le Fossoyeur de Films fait un excellent travail, avec de très bonnes critiques et un point de vue intéressant, mais j’ai une vision bien différente pour ma chaîne. Je veux que ce soit un endroit où on peut rigoler, critiquer des films que nous aimons souvent, sans que cela impacte vraiment la manière dont nous voyons le film. Cela peut sembler superficiel, mais il y a suffisamment de sujets sérieux et d’analyses dans l’actuel contenu concernant le cinéma sur YouTube, sans qu’il soit nécessaire de rajouter un énième avis argumenté.
Ici, on est là pour s’amuser et passer un bon moment !

 

Sa chaîne youtube : https://www.youtube.com/user/RZQT

 

Ce texte a été relu et corrigé par Magdeleine Goutierre

17 décembre 2014

Entretien avec Bruno Collard

Interview de Bruno Collard tsilla66

A l'heure des Thés, un petit salon de thé au coeur de Perpignan, les photos de Bruno Collard étaient exposées dans le cadre du festival VISA off. Autour de moi, le paysage catalan, à toute heure de la journée et de la nuit. Coullioure, son allure médiévale et pittoreque, ainsi que sa marée vaporeuse. Le Canigou, mont bercé par l'éclat de l'Aurore. Un refuge en montagne sous des étoiles scintillantes, dormant dans un ciel dégradé : à la fois marine et orangé...Des photos qui vous font (re)tomber amoureux(ses) de la nature ! Immédiatement j'ai donc laissé un petit mot dans le livre d'or et mes coordonnées pour une interview.

Ce pompier m'avait conviée à son inauguration, puis je l'ai invité à discuter de son travail autour d'un café.

Nous nous sommes retrouvés au Café du commerce, à côté du Columbus Café. Les serveuses s'activaient à côté de nous pour ranger tables et chaises. Beaucoup de bruit nous entoure : celui du crissement, du fracas, du murmure, des paroles des autres clients...Peu de lumière nous éclaire. Je commence à le questionner sur les raisons qui l'ont poussé à présenter son travail, pas très journalistique.

C'était quand même un festival de journalisme, alors pourquoi un hors sujet?

Il le savait bien, mais il a postulé pour "le thème libre" pour avoir un avis des "gens extérieurs".
Il ne s'attendait pas à être pris pour le VISA off, ce n'était pas son but. Il a proposé une série de paysages. Il a été "surpris".

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Est-ce le travail des formes et des couleurs que vous recherchez? "Je dirais pas ça" Il préfère travailler en pause longue et sur les effets, mais il n'a pas encore réussi à faire les photos qu'il voulait. Il varie les focales, ça dépend de la lumière, de la pause, du filtre, de la lumière...4-5 en nuit, pour photographier les étoiles, durant 45 minutes. Les objectifs sont variés.

Je lui demande ensuite : "Pourquoi ne pas retoucher vos photos ?"

"Si je la trouve trop sombre, je la retouche", mais il les retouche peu. Les effets sont plutôt obtenus grâce aux filtres qu'il place devant l'objectif. Mais il fait développer ses photos par un laboratoire, il n'a pas le matériel chez lui. Pour autant, s'inspire-t-il de photographes célèbres ? Pas vraiment, a-t-il répondu honnêtement. "J'ai un pote qui est photographe, Fred Revel." Remy Michelin et lui ont fait une photo par jour en pays catalan.

Bruno Collard aime aussi Vincent Munier, grand photographe animalier.

Entretien avec Bruno Collard tsilla66 (04)

Lui-même part dans la nature, avec son appareil photo sous le bras. "Généralement, je vais souvent au même endroit", puis il "va voir autre chose". Le département est un cadre idyllique pour un photographe.

Essaye-t-il de transmettre un regard, un message sur le monde? Il ne s'est jamais posé la question. "En fait, il y a un peu plus d'un an, j'ai décidé de mettre une photo par jour sur Facebook... Et puis, j'ai arrêté." Il n'arrivait pas à poster LA photo qui lui conviendrait. La photographie est, pour lui, plus une recherche personnelle et intérieure, qui lui permet d'évacuer. Elle n'est pas un moyen de transmettre un regard ou une vision du monde. "J'essaye plus de me faire plaisir, plus je me fais plaisir plus ça fait plaisir aux autres." Peut-être que c'est justement la base de l'Art, tant ignorée et rejetée à notre époque. Vous avez déjà réalisé une analyse de texte/d'image dans laquelle vous pouviez ouvertement exposer votre plaisir/dégoût ? Pourtant, l'affect est l'une des base qui nous motive à vouloir savoir et comprendre. S'il n'y avait pas désir de connaissances, y aurait-il seulement connaissance ? (vous avez quatre heures).  
Depuis son exposition, il dit s'être beaucoup amélioré. 

Projets pour 2015? "Je suis comme un auteur devant sa page blanche...Est-ce que je pars dans les reportages pour faire le thème du VISA (...) ou dans la nature ?" 

Et quel type de reportage ? "Sur les pêcheurs, en mer...Et on m'a proposé de faire un reportage sur l'enseignement des sourds et muets. J'ai une amie qui y travaille" 

 

Entretien avec Bruno Collard tsilla66 (02)

Quel est votre parcours ? "J'étais en classe aménagée sport études, natation" Il a fait la licence du STAPS (sport) de Font-Romeu, pour devenir professeur, et lors d'un stage, il s'est aperçu qu'il voulait devenir pompier. La photographie n'était pas une passion, il l'a découverte il y a quatre ans. Il a acheté un appareil photo, il a montré ses photos à la famille. "Je suis pas du genre à rester sur un échec" : il a acheté le matériel et a présenté ses productions au VISA. D'autres passions ? La pêche, qui lui permet de lui vider la tête. Il aime pêcher la truite, la pêche à la mouche. Il n'est pas un pêcheur qui se pose au bord du lac, avec son pack de bière (ah, les bons vieux clichés...).

A ce moment, un guitariste débarque et entame quelques chansons.

Je lui demande s'il est amoureux de la nature ? Oui, "ça ne me dérange pas de me lever très tôt pour aller me balader..."

Il est parti un mois en Australie, et en Nouvelle-Zélande, mais n'a pas pris de photo. En fond sonore, sa parole est accompagnée par La foule d'Edith Piaf, à la guitare.

Il est allé au Mexique, à Cuba, aux Seychelles. Il en a faites aux Seychelles.

Vous comptez refaire des expos ? "J'aimerai bien (...) je ne sais pas où aller".

Entretien avec Bruno Collard (05)

"Sur cette expo à VISA, mon expo a eu beaucoup de succès car j'ai eu beaucoup de succès". 

Je commente son ouvrage, qui n'était pas seulement "de belles photos", mais un travail esthétique, et recherché. Un cadre avait déjà été acheté à l'heure des thés, où il exposait. "Je ne me considère pas comme quelqu'un qui a du talent là-dedans (...) c'est juste du travail. Il y a beaucoup de photographes plus talentueux (...) je cherche pas non plus à en vivre. Je sais pas."

Peu d'artistes vivent ou peuvent vivre de leur travail. "Il y en a qui aimerait bien (...) mais moi, après, j'ai la chance d'être fonctionnaire".

Nous donnons nos fonds de poches aux artistes qui nous ont accompagnés. Comment concilier passion et vie privée ? "Sur les temps de la garde ou en sortant du travail (...) il y a un collègue à moi qui a fait une exposition sur l'autisme. Il a eu les félicitations du jury".

Il n'a pas de livre de chevet, mais il a pas mal lu Paulo Coehlo. "On m'a offert une fois L'alchimiste".

Il aime beaucoup travail sur les cervidés. Qu'est-ce que vous recherchez à faire ressortir chez la bête : l'animalité ou son harmonie avec la nature ? Plutôt l'harmonie, il recherche "quelque chose de joli", notamment sur le brame du cerf. Il recherche avant tout l'originalité. "J'ai passé dix jours en montagne pour les cerfs".

Quel est votre plat et votre restaurant préféré ? "Je suis un très grand gourmand" Le gratin d'aubergine, mais son restaurant préféré est "L'heure des thés...j'ai mangé là-bas et je me suis régalé!"

 Sa page facebook, sur laquelle vous pourrez commander son calendrier : https://www.facebook.com/pages/Bruno-Collard-Photographe/116269271806523?sk=photos_stream

Son site internet : http://www.bruno-collard.com/

Ce texte a été relu et corrigé par Magdeleine Goutierre

5 novembre 2014

Critique de la Mélodie du destin, Tome 1 Larmes d'Amandine Weber

Source: Externe

Résumé :
Dans le comté de Berkeley en Caroline du Sud au milieu de l’année 1820, Angelique Beckett va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie et celle de sa famille. L’indomptable demoiselle, habituée à la liberté campagnarde découvre qu’il existe d’autres mondes que le sien. La riche et noble famille britannique des Darcy de Hasbury fait une entrée fracassante dans son existence et, surtout, dans son cœur. Elle, qui a un lourd passé, va interpeller les nouveaux arrivants et, chacun à leur manière, ils vont lui montrer qu’elle est plus que ce qu’elle paraît être… et qu’elle a aussi droit au bonheur. Son présent et son avenir se jouent alors, pour le meilleur ou pour le pire ?
Critique :
Après avoir tourné la dernière page, j'étais persuadée que le récit et le style de l'auteur ne pourraient laisser personne indifférent. Vous aimerez, vous détesterez peut-être, mais je ne pense pas qu'il y ait d'entre deux. Ce récit vous touchera nécessairement. 
Effectivement, l'histoire est un pur mélange d'Autant en emporte le vent et d'Orgueil et Préjugés. Amandine a su réutiliser les codes tout en les reversant : et le résultat est génial. L'histoire n'est pas ennuyeuse, et ne présente pas de temps mort. Chaque élément est à sa place et a son rôle pour la suite.
Ensuite, son héroïne est une fille forte et indépendante, qui ne se laisse pas abattre à la moindre difficulté. ENFIN une fille qui se fiche de paraître jolie ou apprêtée aux yeux des autres. Son côté "Hermione Granger" est fort appréciable (genre je connais pas la brosse à cheveux, car je m'en fous, je préfère mes bouquins), quand bien même elle n'en demeure pas moins belle, intelligente, et sportive. Angélique est de plus une artiste : dessinatrice et musicienne. NON, ANGELIQUE n'est pas une MARY-SUE (ou une super-héroïne de la mort qui tue, qui a tous les pouvoirs du monde, des yeux violets, qui sauve le monde cinq fois d'affilée tout en gérant sa vie sentimentale avec brio alors qu'elle a cinquante garçons à ses pieds, le plus souvent affiliée à Voldemort ou Légolas, ou les deux) ! Elle est une jeune femme parfaitement accomplie pour son époque. Malheureusement, son contexte familial la pourrit complètement. Elle a tout pour elle, sauf l'amour et le soutien de sa mère, laquelle tente par tous les moyens de la faire échouer ou de la rabaisser. Du coup, sa rencontre avec Lord Darcy (J.Austen forever) est plus que palpitante.
Ce n'est pas tant l'histoire qui m'a captivée, que l'écriture, qui m'a bouleversée. J'étais au plus près des sentiments des personnages. L'écriture épouse parfaitement le caractère d'Angélique, la principale protagoniste. J'ai ressenti les tensions et les noeuds critiques de l'histoire, je suis passée d'une émotion à l'autre. Le style est bordeline : à la fois hypersensible et tellement rythmé que l'on peut passer du rire aux larmes, en quelques lignes. J'ai été concquise par ce roman car j'ai ressenti de vraies émotions en le lisant. Amandine Weber a un grand talent. Et, pour vous citer Sophie (une de mes lectrices avec qui je discute depuis plus d'un an) : "Pour moi, le talent d'écrivain est de savoir faire passer des émotions aux lecteurs, peu importe lesquelles et peu importe si ce sont celles voulues, il suffit qu'il se passe quelque chose entre l'auteur et le lecteur, que chacun y trouve son compte, que chaque personne qui aura le bouquin dans les mains y voit un message. Une sorte d'accord tacite, tu comprends ?" Je suis de son avis et je crois que son propos colle tout à fait au problème que pose le récit d'Amandine Weber. Les théories littéraires, je m'en contre-balance comme de l'épilation des moustaches de la mère Michèle.
Personnellement, je crois qu'un grand écrivain, n'est pas celui dont le texte peut répondre à la question :"POURQUOI LA FORME EST REVELATRICE DU FOND ?". Je pense qu'il est démusérément débile de juger un auteur suivant des critères de "théories littéraires", puisque les théories ne sont qu'une interprétation de la réalité et non pas la vérité. Une théorie est tout sauf OBJECTIVE, tant bien même qu'elle ait été expérimentée. D'autre part, je crois sincèrement, comme j'en ai souvent discuté avec Hélène Legrais, que les explications de texte TUENT le texte -enfin sauf celles qui essaient de remettre un texte en contexte. Un auteur écrit de façon inconsciente, même s'il sait très bien ce qu'il veut rendre ou faire passer. Le lire suivant des théories est de l'ordre de la surinterprétation. Finalement, ce qui retient notre attention, c'est l'esthétique (beau ou pas beau), les codes (appliqués, renversés ou détournés, et qui n'ont rien à voir avec les théories) et l'affect (j'aime ou j'aime pas). Si l'histoire, le style ou le sujet ne vous accrochent pas, à quoi bon le lire ?
Quand bien même que la plume gagnerait à être encore travaillée, le livre a des critères esthétiques notables, dont le style. Ses codes de référence sont renversés, et la lecture soulève des émotions chez le lecteur. C'est donc un très bon roman, même s'il n'est pas parfait.  
La plume est encore verte, mais promet des belles notes fruités lorsqu'elle s'épanouira. J'attends donc le prochain livre avec impatience et j'espère que les éditions Valentina se sortiront les doigts des trous de nez pour nous l'offrir en parfaite version. Ou presque.
En effet, ce livre donne l'impression de ne pas à être à la hauteur de ce qu'il aurait dû être. Le style est quelque fois trop répétitif, et il subsiste des incohérences historiques. Pourtant, ces erreurs auraient pu être évitées si le travail de l'éditeur [la correction : qui inclut les répétitions, que certains nomment plus communément "lourdeur du style" ET vérifications des incohérences] avait été réalisé correctement. Dès les premiers chapitres, il semble évident que c'est l'auteur elle-même qui a dû s'y coller, or, ce labeur revient à l'éditeur et non à l'auteur. 
 
Concernant les incohérences historiques, je crois qu'Amandine Weber n'a pas voulu écrire une romance historique. Je pense que son éditeur l'a catégorisée comme tel pour le vendre. Il serait malencontreux de confondre projet de l'auteur et choix commercial.
Ses récits démontrent sa vivacité d'esprit et une grande culture générale. De fait, je ne pense pas qu'elle ait voulu écrire un roman historique, du moins, qui s'inscrit dans la réalité historique.  Si son but eût été celui-ci, elle se serait plus attachée à décrire le contexte, et les coutumes sociétales. Je crois plutôt qu'elle a voulu emporter ses lecteurs dans un temps et un espace qui les feraient rêver, s'échapper du quotidien. 
Je vous invite à consulter sa page facebook. Son récit "Le choix du Roy" dont elle nous livre quelques bribes, est plus documenté et rigoureux.
Je suis certaine que ce livre est une première ébauche de jeunesse.
Finalement, le seul gros point négatif du livre est SA MAISON D'EDITION
Tout d'abord, sa couverture franchement dégueulasse. Déguelasse, ça ne veut pas dire moche. Je m'explique : le graphiste, qui devait avoir un gros baobab dans la main, a dû lire le résumé, et se dire : "Bon, c'est un roman pour ados, alors, je vais pas me fouler. Je vais coller un joli mannequin de 27 ans alors que l'héroïne en a 10 de moins, avec une belle robe qui fait pas du tout XIXème siècle mais robe de mariée, sur un fond en texture imitation satin." Cependant, le violet et le rouge bordeau ne permettent pas de créer une atmosphère pseudo-romantique,et la robe de mariée...Bref. Le photomontage est mal réalisé : regardez le tome 2 vous pourrez clairement voir que le fond a été ajouté a posteriori, et comme par magie les fleurs sur la robe disparaissent de tomes en tomes ! Ah, mais je ne savais pas qu'Harry Potter s'était reconverti dans l'édition...
De plus, le titre ne ressort pas suffisament, le personnage principal (un peu trop photoshopé) a plus l'air d'avoir envie de se pendre que de surmonter les malheurs l'accablant...
Non seulement l'image ne correspond pas. mais, elle a été mal faite
En outre, la correction ET la mise en page n'ont pas été réalisées par un professionnel, et ça se voit ! Des chapitres avec des polices de taille différente, des sauts de ligne comme ça, juste pour faire joli ; des répétitions sur des pages entières...
Madame, Monsieur des éditions Valentina, je compatis quelque peu, mais  pas trop tout de même. Que vous soyez une association à petit budget justifie peut-être bien des choses. CEPENDANT, vous vendez 18e un livre qui n'a pas été suffisament corrigé par un professionnel compétant ! C'est une honte pour deux raisons :
-la première, bien sûr, est l'absence de rétribution suffisante à l'auteur. Vous êtes liés par un contrat. L'auteur vous a donné ses droits, et donc, vous devriez en THEORIE ne pas le faire travailler à votre place ou ne pas publier son roman si la correction n'est pas parfaite, du moins, ne s'approche pas de la perfection. VOUS êtes censés être DES EDITEURS ET NON DES PUBLICATEURS ! Si votre auteur n'a reçu aucune formation dans le domaine, pourquoi le laisser se débrouiller tout seul ? 
-la deuxième, évidemment, est le coût du livre. Pour comparer, Prométhée vagabond d'Alexis David-Marie est au même prix. La mise en page est impécable, il n' y a aucune faute. La couverture est magnifique. Le papier est d'excellente qualité, et même un peu jauni afin de ne pas abîmer les yeux du lecteur. 
Madame, Monsieur des éditions Valentina, aimez-vous sincèrement votre métier ? Avez-vous vraiment envie que des personnes s'intéressent aux productions artistiques que vous publiez ? Comment avez-vous pu choisir "La passion des auteurs" comme slogan ?
J'aimerais avoir le toupet de vous conseiller de vous intéresser plus à votre propre métier qu'à vos gains. Sinon, je peux toujours vous dire que vous devriez vous recycler en Littérature jeunesse, collection Dora L'exploratrice.

Ce texte a été relu par Saurya Aumigny et corrigé par Magdeleine Goutierre
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