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Tsilla's Univers
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25 août 2013

Critique "les tribulations de Stephy J."

 

 


Résumé :

Récemment divorcée, Stephy est une bourgeoise préquadra qui vit avec ses jumeaux de 5 ans, et mène de front carrière professionnelle et rencontres du 3ème type. Drôle, rythmé, sans concessions, découvrez le journal de bord d'une femme moderne désormais en livre, et promenez-vous à travers Perpignan et ses endroits branchés. Qui sait ? Peut-être reconnaîtrez-vous quelqu'un au hasard d'un billet...

Critique :

Rica, un persan du XVIII°s, s'est malencontreusement égaré à Perpignan au XXI°s. Par chance, la chroniqueuse de ce blog, a pu recueillir le doublet d'une lettre qu'il avait écrite avant de repartir dans le nord, au XVIII°s.

Lettre de Rica à Ibben

Mon cher Ibben, Je suis arrivé à Perpignan il y a un mois à peine. J'ai découvert chez ces catalans d'étranges coutumes. En effet, ils ont des petites boîtes noires avec lesquelles ils écrivent dans une langue des plus viles des messages qu'ils s'envoient, des sortes de lettres du vingt-et-unième siècle. Ces lettres sont instantanées ! Les hommes et femmes de ce temps se parlent à travers ces boîtes, et leur voix résonnent à travers les villes, et les champs. Ils ne voyagent pas dans des carrosses, mais se confinent dans d'autres boîtes fonctionnant toutes seules, un sorte de convoi collectif de chameaux, mais sans chameau et sans esclave. D'ailleurs, les esclaves ici sont appelés « travailleurs », comme mademoiselle Stephy J.

La coquette se pavane dans les lieux « branchés » de Perpignan et me rendit cette ville charmante. Stephy J. est une des femmes les plus belles que je connaisse. Elle se perche sur des échasses qu'elle nomme « talons aiguilles ». Femme moderne, elle appartient aux milieux les plus aisés, même si elle est obligée de travailler pour subvenir à ses besoins. Ibben, si tu savais comme elle me séduisit ! Elle s'emploie à papillonner d'hommes en hommes, mais ceux-ci se révèlent cruels et la déshonorent plus qu'ils ne l'aiment. Loin d'y être insensible, elle ne s'apitoie pas sur son sort et se relève avec brio de ses échecs. Ne trouves-tu pas cela curieux que ces femmes jouissent des mêmes droits que nous autres, alors que nos persanes préservent ardemment leur vertu dans nos sérails ? Stephy me raconta ses tribulations : des histoires dont on se sort que plus grand. Le ton, que je trouvai complaisant tout d'abord, se fit vite enjoué et comique. Que de péripéties que cette femme sut surmonter avec philosophie ! J'eus néanmoins du mal à décripter son langage, car les mots anglais et français se mêlaient. Il paraîtrait qu'il s'agit là d'un style moderne. Pourtant, ce style gagnerait à être enrichi par les outils de la belle langue française. J'appris de nouvelles expressions en vogue, et découvrit la vie que mènent les femmes françaises. Elles se tueraient à la tâche, essayant vainement de concilier vie de femme et de vie mère. Stephy assume seule l'éducation de ses deux enfants, elle n'a pas d'esclave et de précepteur particulier à qui les confier. L'un de ses jumeaux semble adorable, et l'autre serait « le fils spirituel de Dark Vador » selon ses propres termes (Dark Vador est une sorte de semi-être humain, mi-homme, mi-boîte noire). Dans les portraits qu'elle m'en fit, je reconnus là toute l'innocence propre aux enfants. De plus, elle semble entretenir des relations intenses avec sa meilleure amie, Valoche. Savais-tu que ces femmes comparaient leurs attributs entre elles ? Je fus étonné de le savoir. Pourtant, il semblerait que ce fût courant. Ces dogmes ne sont pourtant pas connus des hommes, qui lui font une cour des plus ardentes. Stephy plaît en particulier à son collègue Jean-truc-muche, enfin, Jean-Mich-Much, comme elle me le fit répéter trois fois, avec qui elle se retrouva dans des situations fort cocasses. Le plus intriguant de toutes ces rencontres est incontestablement celle de ce petit marquis, dont l'égoïsme est tel qu'il pourrait se parler à lui-même sans se lasser. Il s'appelle Néron, et est politicien.

Dans cette foule de personnages, je reconnus l'art et le talent d'une portraitiste aguerrie.

Les paroles de cette personne semblent être mûrement réfléchies, et sous des allures de coquette, elle dissimule sa culture et sa philosophie. J'eus l'impression de toucher du doigt l'univers féminin dont les charmes et les mystères nous demeurent incompréhensibles. De plus, ces propos envers cette société se font hardis et osés, presque cinglants. Enfin, j'aime à penser que cette femme, sous ces dehors superficiels, sait distinguer le plaisir du bonheur réel. Oui Rica, le jeu de Stéphy est trompeur, car derrière son style bref et moqueur, se cache certainement une profonde réflexion sur le bonheur et sur la vie. Le moment que je partageai avec elle fut distrayant et vraiment plaisant.

Le blog se Stéphanie Jaeger : http://stephanie-jaeger.over-blog.com/

Le site de vente en ligne des Tribulations : www.editions-ltsj.com

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25 août 2013

Critique "Chutes libres" de Dani Boissé

 

Résumé :

Vous avez lu leurs histoires dans le journal ou bien vous les connaissez peut-être ? Ces gens qui ont perdu leur enfant dans des circonstances mystérieuses et jamais élucidées… ce gentil et doux voisin qui a tué sa femme… ou cette prostituée qui a reçu un don de Dieu. Peut-être avez-vous entendu parler de l’étrange homme masqué à la cape noire qui terrorisait une femme, ou de cette personne qui entendait parler Madame de Montespan ? Des gens simples comme vous et moi… enfin, peut-être n’étaient-ils pas si simples après tout ! Par le biais d’un recueil de vingt-quatre très courtes nouvelles intergénérationnelles qui séduiront les jeunes et les moins jeunes lecteurs, des nouvelles amusantes, touchantes, provocatrices, voire inquiétantes, mais toujours inattendues, Dani Boissé nous permet d’entre-apercevoir la vie intime de personnes pas tout à fait comme les autres !

 

Critique :

Dani Boissé, Médaille d'or pour Chutes Libres

Ce bijou exquis vous a été façonnée par une professionnelle du genre. On reconnaît là la griffe de Dani Boissé, qui a le soucis du détail dans la composition. Le métal dans lequel fut forgé ce singulier bijou est sans aucun doute précieux. Le style est plaisant et accessible à tous. Destiné à un public adolescent, le pari est réussi ! Cependant, les adultes le porteront aussi sur une robe élégante, assorti à leur esprit fin et aiguisé. Certaines facettes de ce bijou vous paraîtront sans doute plus brillantes que d'autres ; car la composition, loin d'être inégale, traite de sujets différents. Parfois inquiétantes, tragiques, ou drôles, vous trouverez nécessairement dans ces balades d'un univers à l'autre, un attrait certain. Finalement, le plus fascinant dans ce livre, n'est pas le dessus de la médaille, mais son envers...

24 août 2013

Ma nouvelle "résurrection" publiée sur le blog de Michèle Bayar

Bonjour :) 

Je vous invite à lire ma nouvelle "Résurrection" publiée en exclusivité sur le blog de Michèle Bayar : 

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/54/05/61/Resurrection.pdf

Bonne lecture. 

23 août 2013

Critique "Vous me reconnaîtrez" de Pascale Oriot

http://raygral.files.wordpress.com/2010/05/vous-me-reconnaitrez300.jpg

 

Résumé : 

Je m’appelle Dylan, soldat Dylan.
J’appartiens au 161e Régiment du train.
Depuis tout petit, les gens se moquent de moi. Depuis tout petit, j’encaisse les coups.

Mais à partir d’aujourd’hui, tout va changer, et enfin… vous me reconnaîtrez…(...)
Ce livre a reçu le Prix Méditerranée des lycéens 2011

Critique :

Dès les premières pages, nous pénétrons dans la tête de cet homme, dont on ne nomme jamais la folie de notre temps : le besoin incessant de reconnaisance, d'être une star, qu'importe le prix. Mensonge, cruauté, manipulation sont peut-être ses mots favoris. Le prix est ici cher payé; et la reconnaissance effrayante. Ce livre dérange, car nous sommes plongés dans cet être machiavélique. L'esprit de Dylan semble sortir tout droit de l'enfer. Etrangement, je n'ai pas pu m'identifier à lui ou éprouver une quelconque empathie à son égard, mais pourtant, j'ai eu beaucoup de mal à lâcher ce livre.

Le style de l'auteur y est pour beaucoup. Je me suis sentie happée par ce personnage, bien plus que par son histoire finalement. L'écriture nous fait ressentir tout le dégoût qu'a probablement éprouvé l'auteure à décrire ce personnage, tout en nous donnant le goût de poursuivre la lecture. Ce paradoxe rend l'intrigue captivante et savoureuse.

 

Quand à la fin de l'histoire, elle est particulièrement surprenante. 

N'ayant pas eu en ma possession le livre original, je ne me permettrais pas de faire de commentaire sur l'aspect éditorial.

Je vous conseille vivement ce roman sombre et envoûtant.

Citation :

"La vie est une garce, elle amorce des virages non signalés."

 

23 août 2013

Critique "Le parchemin maudit" de Marion Poirson-Dechonne

 

 

Résumé :

Résumé

En 1453, Maguelonne se voit confier un parchemin mystérieux par un ami de son père qui vient de se faire arrêter. Elle reçoit pour mission de le protéger quoi qu'il arrive.

Quatrième de couverture

Le parchemin maudit Novembre 1453. Maguelone, impuissante, assiste à l'arrestation d'un ami de son père, le médecin montpelliérain Ismaël Levi. Il lui confie un mystérieux parchemin, qu'elle doit protéger au péril de sa vie. Parviendra-t-elle à déjouer les pièges tendus par les ennemis d'Ismaël, et à découvrir les secrets du manuscrit qui suscite leur convoitise ? Pourquoi mettent-ils sa vie en danger ? Ce second volet des exploits de Maguelone permet de découvrir un aspect méconnu du Moyen Âge : le monde fascinant de la Kabbale et de ses codes chiffrés, à travers l'exploration d'un des quartiers médiévaux de Montpellier, le ghetto.

Critique :

Contrairement à ce que suggère la couverture, Maguelone n’est pas une sorcière surpuissante qui affronte un terrible mage noir, ou une jeune fille éperdument amoureuse d’un prince, d’un vampire, ou de tout autre être magique fascinant potentiellement interprété par Robert Pattinson dans son adaptation au cinéma.

Maguelone, fille de médecin, future médecin elle-même, est entraînée dans une aventure étonnante et originale. La jeune fille devra protéger un parchemin donné par un ami de son père Isamël Lévi, arrêté sous ses yeux. Un personnage mystérieux n’aura de cesse de la poursuivre et de rythmer cette aventure dans laquelle le monde fascinant de la kabbale se dévoile. En plus de nous immerger au cœur de cette intrigue romanesque palpitante, Marion Poirson-Dechonne nous plonge au cœur du Montpellier du XV°s. Nous nous y promenons, et découvrons sa richesse, et ses saveurs, mais aussi les difficultés quotidiennes que connaissent ces habitants, notamment les juifs, parqués dans leurs ghettos.

Le roman plaira aux ados pour son côté romanesque et intriguant, ils mèneront l’enquête près de Maguelone, figure féminine forte et indépendante, libre. De plus, la course poursuite haletante les mettra en haleine.

Marion Poirson-Dechonne a une très belle écriture, et les ados souvent noyés dans des fictions écrites avec un vocabulaire peu varié, savoureront cette langue recherchée, mais pas verbeuse. Un des rares romans de qualité à la portée de tous.

 

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23 août 2013

Présentation du livre de Michèle Bayar : Ali Amour

Présentation du livre Ali Amour de Michèle Bayar tsilla s univers (05)

4eme de couverture :


Une femme, Andrée Amour – quel nom ! – écrivaine pour la jeunesse, est en pleine rupture amoureuse. Enfant d’un couple mixte, fille de l’absence et du silence – ceux du père – elle a construit seule sa vie et ses rêves jusqu’au jour où… le fantôme du père, décédé depuis dix ans, revient. Que vient-il faire ?

Si longtemps après ? Andrée Amour plonge dans sa mémoire à la recherche de ses blessures et se raconte. Non, c’est Simone Alef – personnage crée de toutes pièces par l’écrivaine – qui raconte sa plongée dans la mémoire d’Andrée. Elle fouille, inventorie, met à jour souvenirs et écorchures, imaginaire et fantasmes, s’immisçant ainsi dans la vie de sa créatrice. Et Simone s’affranchit. Comment est-ce possible ? Andrée ou Simone ? L’histoire se déroule entre Oran, ville de l’enfance, et la côte Vermeille, petit coin de mer paisible. La ressemblance est salutaire pour Andrée, à moins que ce ne soit pour Simone… Un roman tendre où l’amour est un viatique. Yahia Belaskri, journaliste, écrivain

Présentation du livre Ali Amour de Michèle Bayar tsilla s univers (04)

De père tunisien et de mère française, Michèle Bayar vit la première partie de sa vie en Algérie. Elle y côtoie les milieux traditionalistes français et algériens et ceux, plus cosmopolites, liés à la production d’hydrocarbures. Elle aime entendre plusieurs langues bourdonner autour d’elle, se passionne pour les mythologies. Auteur de nombreux ouvrages destinés à la jeunesse, elle publie ici son premier roman « pour adultes ».
Un roman sur la filiation, l’identité, et aussi sur l’écriture
J’écris et je publie pour la jeunesse depuis plus de quinze ans. Au cours des rencontres scolaires et ateliers d’écriture, les élèves et les enseignants ne manquent jamais de me questionner sur deux points : comment je vis ma double culture et où je trouve les sujets de mes contes et romans.
Je ne sais pas si j’écris à partir de la richesse de cette double culture ou si j’ai découvert cette richesse parce que j’écris. Une chose est certaine, les deux aspects sont liés. J’écris toujours du point de vue de la double culture et elle est au centre de tous mes écrits. Ici, avec Ali Amour, elle est le sujet du livre.
En lisant Ali Amour le lecteur pénétrera dans l’imaginaire de sa fille, Andrée Amour, auteure jeunesse. Je me suis beaucoup amusée à décrire cet environnement vu par un personnage, Simone Alef. J’ai parfois forcé le trait mais pas tant que cela.

23 août 2013

Interview de Judith Profil

Ma photo

 

Biographie : 

1.Biographie 
Bercée par les chants de maloya traditionnels, sacrés ou profane de Danyel Waro ou du Rwa Kaf, puis de Bob Marley, j’ écris depuis l’âge de six ans. Des exercices 
d’écritures alphabétiques tout simples, jusqu’au journal intime, je découvre la poésie créole au lycée, intriguée par les textes de Francky Lauret et la poésie de Patrice Threutard, poètes de renom réunionnais. Ainsi l’oralité, la musique, et l’écriture sont pour moi comme l’eau, l’air et la terre, juste complémentaires. 

Je se mets à écrire des textes poétiques en créole à l’âge de dix sept ans, et trouve un 
sentiment de libération dans l’écriture. Passionnée de littérature française, mes premières tentatives d’écriture en français se sont soldées par maints échecs. La libération que procure le créole, me mènera à me produire dans différents kabar fonnkèr où je parviens à partager mes émotions et mes textes. 
Mon envie d’écrire, et de dire mes sentiments sur ma condition de jeune femme noire 
Réunionnaise me pousse à écrire Séga Bondyé Galé, mon premier livre qui en somme vise une tentative de reconstruction de l’imaginaire réunionnais où la réalité de nos vies réunionnaise est sublimée. 
En effet, j’ai a une conception décomplexée de l’écriture, qui selon moi doit être avant tout un média et non une fin en soi. Le texte crée est un tout autonome, parole, musique, chant et doit même se confondre au sentiment dans lequel il a été engendré. 
C’est pour cette raison je donne vie, dans un spectacle intitulé Séga Bondyé Galé, aboutissement du livre, à un personnage clé Kalathoumi ,prêtresse poétique qui met en forme et chante ses sentiments, accompagnée d’un instrument magique la mbira qui lui permet de sublimer la réalité pour pénétrer dans un univers onirique. 
C’est uniquement à ce moment là qu’elle entre en contact avec la nature et en particulier sa propre nature humaine. 
A vingt cinq ans, je suis une jeune femme bouillonnante de créativité et est fière et heureuse de pouvoir présenter ses réflexions dans son premier 
ouvrage Séga Bondyé Galé. 

Interview :

1. A quel âge avez-vous ressenti le besoin d'écrire ?

J'ai ressenti le besoin d'écrire après avoir appris l'alphabet. C'était un besoin instinctif pour moi, de formuler des mots et de les écrire sur du papier. 

2. Quels ont été vos premières sources d'inspiration ?

Je me rappelle d'un sentier que je prenais pour aller à l'école, où je traversais un endroit pleins de lianes. Et sur ces lianes, des petites coccinelles traçaient leurs chemin;  Peut être que ce sont elles les coccinelles, qui m'ont fait rêver et c'est  grâce à elle que je me suis évadée dans ce monde magique...

3. Comment conciliez-vous votre passion et votre vie de femme?

Je me suis aussi posée cette question. Et je l'ai résolue en ne me la posant plus. J'aime écrire, rêver.  J'ai décidé de vivre pleinement ma vie de femme artiste en étant tout simplement moi même, tout le temps. 
  Être vraie, honnête avec moi même et mon entourage me rapproche de ma recherche artistique.

4. Selon vous, quelle est l'image de la femme en ce 21° siècle ?

J'ai en tête deux femmes d'exception. La première est ma grand mère. Et la deuxième est ma mère. Ce sont deux femmes travailleuses, dignes et fières d'elles. Ce sont mes modèles.  En ce 21 eme siècle, je cultive cette image.

La femme en ce 21 eme siècle est toujours pour moi celle qui travaille, celle qui rassemble. Mais elle est selon moi trop seule à l'ouvrage, affaiblie par la pression de la société qui veut qu'elle soit parfaite ( au travail, en tant que mère, en tant que femme). 
Il y a trop de pression sur la femme si bien, qu'en voulant être parfaite, elle s'use et se perd.
La femme du 21eme siècle est néanmoins pleine de ressources. Elle a une force peu commune, c'est la puissance de l'amour. C'est avec l'amour que les femmes font tenir la société. Car sans sans l'amour et sans les femmes ce serait le chaos, dans ce 21eme siècle décadent. 

5. Partagez-vous avec vos proches ce que vous écrivez ?

J'ai partagé mes premiers écrits en créole avec mes proches. Et plus le temps passe, et plus, je deviens timide. je partage de moins en moins ce que j'écris.


6. Comment définiriez-vous votre style et s'est-il transformé au fil du temps ?

Je n'arrive pas à me définir un style. Je crois tout simplement que je pratique l'art de l'oralité.  En ce qui concerne mes écrits par contre; oui, je n'écris plus comme avant. D'abord, j'écris de façon moins spontanée, plus réfléchie. Je prend beaucoup de temps avant d'écrire un texte. 
Et depuis quelques temps, je suis plus inspirée par la puissance d'un mot, par ce qu'il évoque que par le simple sens de la phrase. C'est comme si se dessinait en moi, un rapport de plus en plus intime avec les mots;

7. Quels sont les éléments de vie qui ont induit vos choix littéraires (roman, essais etc.) ? 

Tout d'abord, c'est après une expérience professionnelle douloureuse que je me suis mise à écrire mon premier livre. Ça a été une période très difficile émotionnellement parlant. Et la seule manière de m'exprimer, de soigner ma souffrance était d'écrire des poèmes. C'était la forme qui m'allait le mieux, le vers libre .

Puis, j'ai souhaité aller plus loin dans cet univers poètique, alors , je me suis mise à écrire un roman. Lorsque j'ai commencé l'écriture de ce roman, je travaillais à mi temps. ce qui me permettais d'avoir des temps de réflexion, et d'oisiveté.

8. Quels sont actuellement vos sources d'inspiration ?

Je ne sais pas pourquoi, mais , cela fait un moment que tout ce qui sort de la terre m'intéresse. Et notamment, les insectes...
Mais je dois dire que j'écris sous une certaine pulsion. Lorsque je suis triste ou en colère. Ce sont mes émotions qui me guident. 
Ce sont eux qui décident où mes sources d'inspirations se nichent. 

9. Quelles difficultés rencontrez-vous dans l'élaboration de vos ouvrages ?

Je rencontre beaucoup de difficultés. Elle revêtent un certain challenge qui au fond ne me déplait pas. D'abord, la première difficulté est la gestion du temps. 
Cela fait deux ans que j'ai entamé mon premier roman, et je peine à le terminer , car je suis sans cesse en train de changer la moindre tournure de phrase...Alors le temps de l'écriture se poursuit comme s'il n'avait pas de fin. 

Puis, quelque fois aussi, je manque de concentration et de rigueur dans mon travail d'écriture. Mais je crois que les choses se font peu à peu. Et je m'améliore avec le temps. 

10. Quelle lectrice êtes-vous ?

Je suis une grosse lectrice. Je lis de tout. J'aime bien les romans, les actes de colloques. Je suis comme un papillon qui butine les livres que j'ai à la maison. En fait , je lis un peu tout ce que je trouve...
 
11. Quels sont vos projets littéraires ?

Comme je vous l'ai dit, j'écris un livre en ce moment , un roman et un recueil de poèmes. 

12. Quels sont les acteurs que vous choisiriez pour interpréter vos personnages à qui confiriez-vous la réalisation ?

Je choisirai l'actrice réunionnaise Yaelle Trulès pour interpréter mon personnage principal Kala qui est déjà présente dans mon premier recueil de poèmes. Je confierai la réalisation à un ami Gaston Igounet, un réalisateur pour qui j'ai beaucoup d'admiration. 

13. Quel est votre livre de chevet ?

En ce moment, je lis un livre passionnant sur l'artiste plasticien Jackson Pollock qui  s'intitule « Jackson Pollock et le chamanisme ».

14. Dans l'histoire de l'humanité, quels sont les personnages que vous ont marqués ?

Les personnage qui m'ont marqués, ce sont mes ancêtres. Ils ont contribué à la valorisation du patrimoine matériel et immatériel qu'ils m'ont légués. Je leur remercie. 

15. Quels artistes vous touchent le plus ?

Nathalie Natiembé, Jim Fortuné sont des artistes réunionnais qui me touchent beaucoup par leur joi de vivre, leur générosité et leur sincérité. Nathalie Natiembé me touche d'autant plus par la force qu'elle transmet à son public lorsqu'elle est sur scène.

16. Quel est votre plat catalan préféré ?

Je ne connais pas la cuisine catalane, malheureusement!

17. Quel est votre restaurant préféré ?
 
J'aime beaucoup le Bistrot de la porte des lilas à saint Denis. C'est un restaurant où l'on mange des mets succulents!
23 août 2013

Interview de Stella Di Matteo

 



Présentation de La maison du Rock (extrait du blog de Stella Di Matteo) :

Stella Di Matteo a eu  le coup de foudre pour ce lieu.
Il a immédiatement représenté pour elle la “caverne d’Ali Baba” du  Jazz: un lieu unique à Liège, pour qui s’intéresse de près ou de loin au jazz. L’Histoire, la culture de cette musique,ses trésors, son actualité, contenus et aussi créés dans ses murs.
 La nuit suivante, Elvis Presley, de blanc vêtu, lui est apparue dans son sommeil et lui a dit ceci :
     « Ma chère Stella, une institution du même genre serait bienvenue pour le Rock … »
Le lendemain elle fonçait à la Maison du Jazz pour leur faire part de ce miracle.
Les responsables, très enthousiastes, se sont joints à l’Esprit du King et l’ont vivement encouragée à créer ce projet…
 
Ainsi, le 26 mai 2008 l’ASBL Maison du Rock est née.
A l’instar de la Maison du Jazz, le projet de Maison du Rock devrait permettre la conservation d’un patrimoine culturel unique, 
dont les traces matérielles, suite à l’évolution des supports, sont amenées à disparaître.
C'est à la Maison du Rock que tous les passionnés de cette musique (de sauvages) se retrouveront, consulteront des livres,
palperont du vinyl (mais oui ce sera possible d'en écouter aussi!), regarderont des documents vidéos d'une rareté sans précédent,
admireront des expositions, etc... etc...
Rien ne se louera, rien ne se vendra, tout se consultera sur place.Tous les moyens nécessaires sont mis en oeuvre pour que
la Maison du Rock trouve un nid assez grand pour accueillir tous ces passionnés.
Stella a voulu y ajouter un plus: allier les Arts Plastiques (Bande Dessinée, Illustration, Peinture, photographie, Sculpture,...)
au Rock, car ce sont deux univers étroitement liés. Depuis sa création, cette association a édité des cartes postales et
badges de soutien, soutenue pour ça par de nombreux et talentueux auteurs de Bandes dessinées, graphistes, illustrateurs,
peintres et photographes que vous pourrez découvrir en consultant les rubriques qui causent badges, cartes, affiches
et…Gazette du Rock…

Et en attendant d’avoir un lieu assez grand pour accueillir du public, nous sommes toujours en couveuse dans un local de la Zone ,
27 rue Méan, à Liège.

Interview :

1 -Avez-vous exercé d'autres professions, et quelles furent vos motivations qui vous ont conduit à vous lancer
dans votre activité actuelle ?
Oui j'ai travaillé dans différents domaines mais j'ai toujours été intéressée par la bande dessinée et l'illustration
2 -Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Les difficultés financières !
3 -Comment conciliez-vous votre travail et votre vie de femme ? Les journées sont longues.... mais souvent intéressantes et épaulées par mon conjoint
4 -Avez-vous eu des difficultés en tant que mère ? Non
5 -Vous a-t-on reproché vos engagements ? Non
6 - Quels sont les obstacles que l'on rencontre en tant qu'éditrice ? De nouveau le côté financier
7 -Quels ont été les moments d’intense bonheur ? Quand la Gazette du Rock sort de chez l'éditeur
8 - Quels savoir-faire nécessite votre métier ? D'être bien entourée, par des personnes intéressées par le projet
9 -Avez-vous un autre projet que vous souhaiteriez mettre en place ? La Maison du Rock (sorte de caverne d'Ali Baba pour la conservation du patrimoine rock..)
10 -Quelles sont vos passions ? La musique, la photo et la BD
11 -Quels styles d'auteurs publiez-vous et pourquoi ? Des auteurs de BD. La Gazette du Rock est un collectif
12 -Quelles oeuvres ont particulièrement retenu votre attention ces dernières années et Pourquoi ? Des BD d'éditeur indépendants, fanzines.. et Margerin !!
13 -Quel auteur vivant ou mort auriez-vous aimé découvrir et faire découvrir au public ? C'était Margerin et ça y est, on a réalisé une expo de lui chez nous à Liège (B)
14 -Quelle est, selon vous, l'image de la femme du XXI°s? Femme qui sait mené de front plusieurs choses (mais c'est comme toujours!)
15 -Ecrivez-vous vous-même ? Si oui, quelles sont vos sources d'inspiration? Non


le site : http://maisondurock.blogspot.fr/
23 août 2013

Présentation de Catherine Rabier

 

Catherine Rabier vit sur la Côte Vermeille. Après avoir écrit des nouvelles fantastiques pour des anthologies, elle a publié un roman fantastique, Collioure Trap, au Fleuve Noir en 1989 (réécrit et réédité en 2000 aux éditions de l'Agly). Au tournant du siècle, elle se consacre à l'écriture de nouvelles de littérature générale et de charme publiées en revues et en recueils (Presses Pocket, éditions Blanche, CCAS, Mare Nostrum éditions et BDPO).

  Agrégée de lettres classiques, elle soutient en 2006 une thèse de doctorat sur l'écrivain Jean Forton. Elle devient naturellement une spécialiste de cet écrivain bordelais de l'écurie Gallimard et lui consacre un site internet évolutif. Elle aborde également la traduction littéraire avec l'œuvre de l'écrivain anglais Brian Stableford, dont elle traduit La Muse égarée (Black Coat Press, collection « Rivière Blanche »).

   Actuellement, elle termine un roman et supervise la mise en édition numérique de ses nouvelles.

 

 

Romans :

- L’Appel de Collioure, éditions de l’Agly, 2000

- Collioure Trap, Fleuve Noir, 1989

  Nouvelles :

 

- « L’Amant d’Orient », Rêves de femmes, éditions Blanche, 2009, réédit. Pocket 2011.

- « La Femme sauvage », J. de femmes, éditions Blanche, 2008, réédit. Pocket, 2009.

- « Le Bibliophile », Noir Roussillon, éditions Mare Nostrum, avril 2007.

- « La Plage », CCASINFOS, n° 248/98, juillet-août 2004.

-« La Mort en rose », Contes et Récits Fantastiques, BDP 66, 2001.

- « C’est pas Las Vegas ! », (collab. avec F. Darnaudet), Lire en fête, BDP 66, 2000.

- « Le Cinq d’épées », Nouvelles Noires, Corps 9 éditions, 1989.

- « La Plante carnivore », Chats, femmes et autres machines cruelles, Corps 9 éditions, 1986.

 

Recueils numériques :

- Femmes fantasmes, Kindle/Amazon, 2012.

- Femmes sauvages, Kindle/Amazon, 2012.

- Des hommes, un port, Kindle/Amazon, 2012.

 

Poésie : « Ce qu’est ma vie... », Lire en poésie, BDP 66, 2002.

Traductions:

 

   - La Muse égarée de Brian M. Stableford, coll. « Rivière Blanche », Black Coat Press, 2011.

 

- « La perception, l'interprétation et les signes artistiques », traduction (revue par Joëlle Réthoré) de l’article en américain de Robert E. Innis, Sémiotique peircienne : état des lieux, actes du colloque international Canet-plage, 27-30/06/2001, Presses Universitaires de Perpignan, 2002, pp. 155-170.

 

Sur Jean Forton :

-  Postface de La Cendre aux yeux de Jean Forton, Le Dilettante, 2009.

- « Deux inédits de Jean Forton : pièces archéologiques ou chefs-d’œuvre ignorés ? »,Roman 20-50, n° 48, déc. 2009.

- « Les mécanismes de la revie littéraire. Jean Forton, revie ou survie ? », Roman 20-50, n° 44, déc. 2007.

- « L’Épingle du jeu de Jean Forton », disponible sur : http://www.bibliosurf.com, février 2007.

- Article « Jean Forton », disponible sur : http://fr.wikipedia.org, mai 2007.

- « À propos de la réception de l’œuvre de Jean Forton », Sémiotique peircienne : état des lieux, actes du colloque international Canet-plage, 27-30/06/2001, Presses Universitaires de Perpignan, 2002, pp. 141-154.

 

 

Site sur Forton : http://jeanforton-catherinerabier.jimdo.com/

 

 

Extrait de La Plage (nouvelle) :

 

Nous recevions des embruns. Victor cherchait des pièces dans la frange d’ordures apportée par les vagues sur le haut de la dune.

Autrefois, nous venions ici pour échapper au huis-clos de notre petit appartement dans notre petit village. La longue promenade rectiligne qui borde la mer sur quatre kilomètres nous faisait du bien à Victor et à moi, et même au sortir d’une dispute, nos mains ne pouvaient s’empêcher de se rejoindre au bout de quelques mètres. L’air et l’espace nous remplissaient, chassant notre rancœur.

Quand Ivan était bébé, nous avons poussé son landau, puis sa poussette sur ce même pavement bosselé. Son tricycle ensuite a buté dans les ornières, puis son premier vélo et son second...

Et toujours le couple finissait par se promener main dans la main. Une bouffée d’oxygène, ces pins, ces lauriers, ces gazons et ces palmiers, en enfilade. Le rejeton pouvait même être rejeté, sans culpabilité, hors de notre complicité.

Tout à l’heure, nous sommes juste sortis pour voir les vagues, épuisés, désorientés par des jours de lutte avec Ivan.

Puis je suis revenue seule sur le sable, pour écouter la mer : son mouvement se répercute en moi et j’ai l’impression qu’en bousculant mon atonie, elle va faire émerger quelque vérité sur moi, sur nous. Quelle chance de pouvoir à volonté venir s’asseoir ici ! Oui, j’ai de la chance, vraiment de la chance. Pourquoi est-ce que je ne m’en rends plus compte au bout d’un moment ?

Au repas, Victor a parlé d’une fille « agressive » qui lui avait fait la conversation d’une manière forcée. Il a, dit-il, à chaque fois laissé retomber la discussion. Ils étaient devant la porte d’un secrétariat de la fac d’économie : ils attendaient l’heure d’ouverture.

La secrétaire s’est d’abord occupée de la fille, puis quand elle en a eu fini, s’est adressée à Victor. La fille restait toujours. Il paraît même qu’elle s’est ingéniée à trouver une question « subsidiaire » – comme elle a dit. Victor se souvenait de tous les détails. Ce que moi, j’ai retenu, c’est le côté offensif de la fille et le commentaire final de Victor : « Je me suis tiré : elle ne me plaisait pas... »

Là, sur la plage, j’essaie d’imaginer... Si elle lui avait plu ? C’est tout de même incroyable, ces filles culottées ! Je me demande comment elles se sentent, de se retrouver plantées là, après avoir fait toutes ces avances. C’est humiliant !

Je n’aurais pas pu. Sans doute que je n’ai jamais compris les hommes.

De toute façon, à quoi bon se poser toutes ces questions sur les stratégies amoureuses ? Ma mère m’avait prévenue. Avec le temps, les hommes nous regardent de moins en moins. Encore que... Dans la rue, c’est sûr, mais les autres regards, ceux qui nous restent, sont plus profonds qu’avant. Sans doute des histoires sérieuses auraient pu s’amorcer, des histoires de la maturité. Mais comment échapper à la prison mentale et matérielle dans laquelle je suis enfermée depuis la naissance d’Ivan ? D’autres savent. Moi, non.

Enfermée au point de ne même plus sentir la poésie violente du spectacle que j’ai devant moi. Enfermée dans des réflexions qui tournent en rond sur des êtres qui m’obsèdent même quand ils ne sont pas à mes côtés. 

23 août 2013

Interview de Laurence Schaack

Laurence Schaack
 
Biographie : 
Auteur de romans adulte et jeunesse (J’ai lu, Bayard Jeunesse, Hachette) et de documentaires pour enfants (Atlas), Laurence Schaack a été journaliste pendant quinze ans.

Musicien rock (guitariste de Santa Cruz, Bruno Green, Holy Dust…), journaliste pigiste, auteur de plusieurs romans, Goulven Hamel est passionné par l’histoire des musiques amplifiées en général et par celle du rock en particulier.

Retrouvez-le sur son site ! http://www.myspace.com/theholydust
Interview :
 
1. A quel ‚ge avez-vous ressenti le besoin d'écrire ?
Depuis que j’ai éprouvé le besoin de gagner ma vie. Il se trouve qu’écrire, c’est ce que je fais de mieux, jusqu’à présent. J’ai toujours travaillé en relation avec l’écriture : journalisme, documentaires, fictions…
 
 
2. Quels ont été vos premiËres sources d'inspiration?
 
Ah l’influence ! C’est une chose compliquée, non ? J’ai l’impression que ça a commencé au berceau et que je baigne dans un bouillon d’influences perpétuellement enrichi et mixé. Quant aux sources d’inspiration, elles jaillissent tous les jours. Il peut s’agir du  livreur de pizza, comme du chien de la voisine. Autant demander à une éponge si elle aime l’eau.
 
 
3. Comment conciliez-vous votre passion et votre vie de femme?
Ecrire est, encore une fois, une façon de gagner ma vie, pas une passion au sens strict. Je ne me sens pas « artiste », encore moins « écrivain » et à la limite c’est un concept qui m’est étranger. Je suis une « auteure », c’est à dire une « artisane », qui met son expérience et ses compétences au service d’une histoire et d’un public, qui gagne sa vie et nourrit ses enfants. Parfois, je m’ennuie, parfois je m’éclate, comme la plupart des êtres humains au travail. Bon j’espère que vous n’êtes pas déçue
 Ma vraie passion c’est la littérature. Et la musique. Et je n’ai pas d’idée précise de ce que peut être une vie de femme. Autant de femmes que de vies, me semble-t-il 
 
4. Selon vous, quelle est l'image de la femme en ce 21ème siècle?
Autant de femmes, etc…
 
5. Partagez-vous avec vos proches ce que vous écrivez?
Sauf si cela ne les intéresse pas, ce qui peut être le cas et ce dont je peux aussi leur être reconnaissnte…
 
 6. Comment définiriez-vous votre style et s'est-il transformé au fil du temps?
Précis, bref, concis, voire constipé. Stimulée par la contrainte. En fait, je suis un caméléon : si vous voulez un roman d’amour poignant ou un discours politique cinglant, et si vous payez bien , je devrais pouvoir y arriver.
 
8. Quels sont actuellement vos sources d'inspiration?
La chanson que j’écoute « A change is gonna come » de Sam Cooke mais chantée par Aaron Neville, la plus belle voix d’ange que je connaisse.
 
 
9. Quelles difficultés rencontrez-vous dans l'élaboration de vos ouvrages?
La page blanche (enfin l’écran gris). Toujours beaucoup d’angoisse à commencer un livre. Quelque chose comme la peur de faire des traces indélébiles dans une étendue de neige vierge.
Je suis :
perfectionniste
laborieuse,
besogneuse,
lente, très lente.
 
 
10. Quelle lectrice Ítes-vous?
Passionnée, exigeante et partageuse, du genre à interpeler des gens que je ne connais pas et que je vois en train de lire un ouvrage ou un auteur que j’aime, du genre à militer pour le remboursement intégral des livres par la sécu.
 
11. Quels sont vos projets littéraires?
Une légende inventée qui se passe il y a très longtemps (ou dans très très longtemps) et un roman de science fiction sur le reggae (avec Bob Marley en guest star)
 
12. Quels sont les acteurs que vous choisiriez pour interpréter vos personnages , et à qui confiriez-vous la réalisation?
Aucune idée. retiens pas les noms
 
13. Quel est votre livre de chevet?
Waou ! un livre à emporter sur une île déserte ? dur-dur de choisir. Cinq leçons américaines de Italo Calvino, parce que bizarrement c’est un livre qui me touche tellement que je n’ai jamais réussi à le terminer. Je lis deux pages et je les rumine pendant deux ans.  
 
14. Dans l'histoire de l'humanité, quels sont les personnages que vous ont marqués?
Mon papa et ma maman, je suppose.
 
15. Quels artistes vous touchent le plus?
Les racailles, du style François Villon, Caravage ou Tupac
 
16. Quel est votre plat catalan préféré?
L'escalivade
 
17. Quel est votre restaurant préféré?
La merveilleuse terrasse, les merveilleuses tapas de Sylvie à Eus. 
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